Saint-Georges augmente ses dépenses de 4,64 %
Ville Saint-Georges approuvera ce soir un budget de 34 748 192 $ pour la prochaine année. Il s’agit d’une hausse des dépenses de l’ordre de 4,64 % c'est-à-dire de 1 538 361 $ de plus que l’an dernier. Les citoyens verront donc leur compte de taxes haussé de 3,16 % à 11,94 % selon le secteur. Cette hausse est attribuable en grande partie à des investissements accrus dans les immobilisations municipales. Des acquisitions et des travaux de l’ordre de 31 millions $ sont prévus pour l’année 2008.
Lors de la présentation du budget de Saint-Georges à la presse locale, Roger Carette a souligné le bon travail de ses conseillers qui ont fait des compromis pour atteindre un budget responsable selon le contexte économique actuel.
Pour une maison évaluée à 100 000 $, les comptes de taxes sont haussés de 3,60 % dans le secteur Ville Secteur Est (1700 $), de 3,67 % de Ville Secteur Ouest (1697 $), de 10,9 % Paroisse Est (1160 $), de 3,17 % pour Aubert-Gallion (1271 $) puis de 11,94 % pour le secteur Saint-Jean-de-Lande (1781 $.)
L’administration municipale maintiendra son d’un taux unique à 94,7 cents le 100 $ d’évaluation. Le maire estime que le taux de taxation de la Paroisse Est aura rattrapé les niveaux de taxations des autres secteurs d’Aubert-Gallion, Ville Secteur Est et Ville Secteur Ouest l’an prochain. Pour Saint-Jean-de-Lande, le rattrapage pour la taxe foncière selon la fusion de 2001 devrait être effectué d’ici 15 ans. « Il s’agit d’un pas vers la fusion complète », remarque le maire.
De plus, la Ville a uniformisé la tarification de la gestion des déchets à 125 $ ce qui représente des diminutions importantes pour les secteurs d’Aubert-Gallion et de Saint-Jean-de-la-Lande d’environ 3 cent ou 31 $ par 100 000 $ d’évaluation. La Paroisse Est voit aussi une économie de 9 $.
Soulignons que la taxe d’affaires sera élevée de 2,5 %. Elle passera de 4 $ à 4,10 $ le 100 $ d’évaluation.
Charge fiscale en bas de la moyenne
Tout en prenant compte de la capacité à payer des contribuables, le maire Carette a aussi souligné que les taxes foncières moyennes demeurent sous la moyenne québécoise. La charge fiscale moyenne des résidents de Saint-Georges est de 1550 $ soit 347 $ de moins pour la moyenne des villes d’agglomérations semblables et 466 $ à la moyenne provinciale.
Le revenu des taxes per capita, établi à 805 $, est également inférieur à la moyenne des agglomérations semblables (196 $) et des moyennes québécoises (468 $).
31 millions $ de travaux
La Ville investira 31 millions en 2008 dans ses immobilisations sur un plan triennal de 66 millions $ selon les priorités établies par le Conseil. C'est-à-dire d’établir des taux de taxes reflétant le contexte économique actuel, abaisser les dettes, investir dans la salubrité publique, poursuivre les plans entrepris par la municipalité, viser le développement de la qualité de vie et assurer l’équité des charges fiscales entre les différents groupes de contribuables. De plus, la Ville mise sur la réhabilitation de ses infrastructures. « On réhabilite avant de développer, c’est clair… Si on écoutait toutes les demandes en immobilisations, nous aurions pour près de 62 millions $ cette année. Le grand complexe sportif ne serait pas construit », indique le maire.
Soulignons qu’une part de près 26,7 millions $ est attribuable à des travaux divers des services techniques et des travaux publics. Une somme de 12,27 millions $ sera allouée aux travaux d’urbanisation à l’entrée sud de la Ville et de la 127e Rue à la 135e Rue. D’autres sommes importantes seront allouées pour la construction de terrains de soccer, travaux en alimentation d’eau potable à Saint-Jean-de-la-Lande puis de nombreuses acquisitions dans divers départements municipaux : (police, sécurité incendie, travaux publics et loisirs et la culture).
Investir pour les générations futures
La Ville a aussi augmenté ses paiements de la dette l’an dernier. Ceci permet de diminuer légèrement ses endettements. Ceci entraînera une baisse du coût de service de la dette de 10,9 % soit de 554 941 $. Le maire a qualifié ces agissements de « développement durable » pour les générations futures. « On voit venir des immobilisations extrêmement onéreuses du côté de la gestion des déchets. Quelle que soit la méthode choisie, nous aurons beaucoup d’argent à mettre dans la gestion des déchets », a fait remarquer le maire.
Le budget d’immobilisation à la hausse de 987 353 $ comparativement à l’an dernier est la principale cause de l’augmentation des dépenses de la Ville. Il atteindra 2,7 millions $ soit l’équivalent de 7,8 % de l’ensemble du budget de plus 34 millions $. Un record d’investissements de la nouvelle ville. De plus, la Ville préfère emprunter sur les projets à long terme, puis de payer comptant pour les immobilisations dites de courte durée selon le maire.
Les autres facteurs d’augmentation des dépenses sont dus à la croissance de la masse salariale de 4,30 %, sur système téléphonique de 35 % puis d’honoraires plus élevés liés aux investissements accrus en immobilisations.
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