La direction met fin au contrat de Diane Leblanc
La direction du Centre de santé et services sociaux de Beauce a annoncé qu’elle met fin immédiatement au contrat confié à Diane Leblanc, lobbyiste, notamment en ce qui a trait au mandat relatif à l’agrandissement du bloc opératoire – phase 2 et la construction d’un nouveau centre d’hébergement à Saint-Georges. Ceci survient au lendemain de pressions effectuées par le milieu dont par le président du Parti Québécois de Beauce-Sud, André Côté.
Dans un communiqué de presse émis par le CSSSB, la directrice générale, Huguette Giroux souligne l’importance et l’urgence pour la population de réaliser ces projets ont justifié le recours à Diane Leblanc, une stratégie qui s’ajoutait à l’arsenal des moyens déjà déployés par la direction pour l’avancement de ces dossiers prioritaires. Cependant, les arguments soulevés et les questionnements suscités par le recours à cette stratégie ont contribué à en diminuer l’efficacité et a motivé l’établissement à réévaluer sa position.
Depuis le début de ses quatre mandats, les démarches effectuées par Mme Leblanc, à ce jour, ont entraîné des coûts de 2000 $ au CSSSB.
La direction du CSSSB souhaite mettre tous ces efforts à la concrétisation, «dans les meilleurs délais possible, de tous les projets permettant d’améliorer les services à la population».
Le PQ était contre
La veille de cette décision, le Parti Québécois du comté de Beauce-Sud a critiqué ouvertement la récente décision du CSSSB de retenir les services de la lobbyiste et ex-députée libérale du comté de Beauce-Sud, Diane Leblanc. Le président du PQ du comté de Beauce-Sud, André Côté, s’était montré très inquiet. « Ça ne met pas en cause la nouvelle carrière de Mme Leblanc et son droit à occuper un emploi qui met à profit ses connaissances de l’appareil gouvernemental québécois. Non, ce que dénonce vertement le Parti Québécois, c’est la décision du CSSS de Beauce de ne pas réaliser lui-même avec ses propres ressources, un travail que ses employés y compris sa directrice générale, Huguette Giroux devrait être capable de faire professionnellement sans avoir recours aux services d’une lobbyiste», juge M. Côté.
Un manque de confiance
D’après M. Côté, il s’agit d’un total manque de confiance envers ses employés. «Le CSSSB nous montre d’une part, qu’il a plus ou moins confiance en ses propres employés pour accomplir cette tâche et, d’autre part, qu’en consacrant des sommes d’argent à payer les services d’une lobbyiste, il se prive de ressources financières qu’il pourrait utiliser au profit de ses clientèles».
Côté écorche Morin au passage
Le président du PQ de Beauce-Sud a profité de la situation pour écorcher le député adéquiste, Claude Morin. Il s’est demandé pourquoi il n’avait pas réagi publiquement à cette décision «malhabile prise par le CSSSB» d’avoir engagé l’ex députée libérale. M. Côté questionne donc son leadership au sein de la communauté pour faire avancer des dossiers prioritaires.
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