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Étudier au Québec, «un rêve»

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23 août 2013
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Solene Virapol et Hasina Mailhol vivent leur rêve, celui de venir étudier au Québec. Les deux sont présentement inscrites à la technique d’éducation à l’enfance, au Cégep Beauce-Appalaches. Solene est ici depuis un an, et elle a bien vécu son intégration. Hasina, elle, est ici depuis le 11 août seulement, mais elle a déjà été charmée par les terres beauceronnes.

Les deux bénéficient d’une entente, financée entièrement par la France, entre le Cégep Beauce-Appalaches et l’Île-de-la-Réunion. Celle-ci permet chaque année à des Réunionnais de venir étudier au cégep dans un programme où il y a une forte demande en main-d’œuvre. Pour obtenir leur billet d’avion, elles ont dû passer à travers un processus de sélection strict : test à l’écrit, à l’oral, évaluation psychologique, et plus.

Mais maintenant qu’elles sont arrivées, elles flottent sur un nuage. Solene apprécie particulièrement l’hospitalité des Beaucerons : «Ce que j’aime le plus franchement, c’est l’accueil chaleureux des gens d’ici. Il y a un rapport de proximité entre les personnes ici qui n’existe pas nécessairement chez moi.»

Pierre-Olivier Lachapelle, technicien en loisir au Cégep et responsable du volet international, est là pour répondre aux besoins des nouveaux arrivants. «On organise des activités pour eux, pour les aider à se faire de nouveaux amis, à se mêler au reste de l’école, par exemple la semaine interculturelle, qui aura lieu en octobre. Mais ils sont des adultes, on les laisse quand même se débrouiller eux même.»

La première année est la plus difficile. L’année dernière, trois des six nouveaux arrivants ont abandonné leurs études pour retourner chez soi. C’est parfois en raison du climat, mais la plupart du temps, c’est plutôt l’éloignement qui cause problème selon Pierre-Olivier : «C’est rare que les étudiants partent pour des raisons scolaires. Ceux qui viennent ici sont habituellement très forts à l’école. Ils sont bien outillés, mais rien ne peut vraiment les préparer à vivre loin de leur famille.»

Un défi que Solene a su relever : «Le plus difficile, c’était d’être loin de ma famille. Les premiers mois sont les plus durs, mais merci à la technologie et à Skype je garde contact!»

Pour Hasina, ses premiers pas en sol québécois se déroulent bien : «J’ai eu mes premiers cours et ça va bien. Le seul problème que j’ai rencontré jusqu’à maintenant, c’est sur le plan linguistique. J’ai encore un peu de difficulté à comprendre les accents!»

Les deux s’accordent pour dire que la système éducatif est très différent ici qu’en France : «La pédagogie ce n’est pas du tout la même histoire. Les enseignants ici sont plus disponibles, plus proches de leurs élèves», affirme Solene. «Aussi, ici on donne plus d’importance à la pratique que dans les écoles de l’Île-de-la-Réunion», complète sa collègue Hasina.

Réunir les cultures

Pierre-Olivier Lachapelle croit que le Cégep Beauce-Appalaches aura été un pionnier pour le rapprochement des cultures en Beauce : «Quand le Cégep a adhéré à ce projet, il était très avant-gardiste. Maintenant le trajet est tracé et la population est habituée de voir les nouveaux arrivants dans la rue, mais au départ elle était surprise.»

Ce partenariat aura, selon lui, créé une ouverture chez les entreprises de la région : «On voit que ce projet a des répercussions dans les commissions scolaires, dans les centres de DEP et même dans les entreprises. Il y a de plus en plus de mixités culturelles, une plus grande ouverture à l’étranger.»

Mais le principal avantage de ce projet demeure l’enrichissement culturel au sein même de l’établissement d’enseignement : «C’est surtout le partage de culture qui est intéressant. Les nouveaux arrivants participent à la vie artistique, sportive, étudiante. Ça donne une belle couleur à notre cégep.»

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