Des soirées ressources pour les personnes dépressives
Dès le 26 novembre, tous les mardis, de 19h30 à 21h00, des soirées thématiques se dérouleront à l’école primaire l’Aquarelle de Saint-Georges pour les personnes atteintes de dépression qui sont présentement en suivi ainsi que pour ceux et celles qui en ont souffert par le passé. Ces soirées tout à fait gratuites ont pour objectif d’offrir à ces gens une aide ponctuelle et assistée par des conférenciers, des pharmaciens et d’autres gens en rétablissement ouverts à communiquer leur cheminement.
«Ces soirées, que nous avons nommées Faisons Route Ensemble, sont données sous forme d’atelier, mentionne Marili, l’une des organisatrices de l’événement. Tout est confidentiel, tient-elle à ajouter, et c’est tout à fait gratuit».
Ayant elle-même vécu avec la dépression, Marili affirme vouloir aider à sa façon ceux et celles qui comme elle ont «pensé aux autres avant de penser à soi». Bien que ce soit difficile à faire, «il faut briser l’isolement pour mieux vivre avec soi et mieux vivre avec les autres», explique-t-elle.
Son histoire
Marili mentionne avoir appris en 2010 qu’elle souffrait d’une dépression. «Avant, je me levais très tôt et je m’entrainais pendant des heures, explique-t-elle. Ensuite j’allais travailler et je me couchais très tard le soir. Puis j’ai craqué».
« Après avoir vécu à 100 mille à l’heure, je me suis retrouvée avec des séquelles physiques et psychologiques, précise la dame. Je dois vivre avec des maux de dos et de jambes et j’ai une fatigue chronique», explique-t-elle. Chaque tâche quotidienne qu’elle devait effectuer alors qu’elle était sous l’emprise de la dépression, elle les appréhendait. «Je voyais l’Everest devant moi, explique-t-elle. Tout m’apparaissait comme une énorme montagne. Et j’ai tout perdu : travail, amis, maison, etc.»
Au mois de juin 2012, elle a fait une crise de panique qui l’a apportée tout droit à l’hôpital. Elle s’est donc rendue par la suite à la Maison L’Aube de la Paix, à Thetford Mines. «Je ne buvais pas et je ne prenais pas de drogue, comme la majorité des gens qui se rende là, mais ça m’a beaucoup aidée», dit-elle. Grâce au soutien de sa famille, de son médecin, des divers intervenants, mais surtout grâce à sa propre détermination, Marili affirme aujourd’hui s’en être sortie. Ce qu’elle souhaite ? «J’aimerais un jour mettre sur pied une maison dans la Beauce où pourraient se rendre les personnes dépressives, déclare-t-elle. Il y aurait des intervenants sur place qui pourraient leur venir en aide en tout temps. C’est un rêve qui pourrait en aider plus d’un», conclut-elle.
Pour avoir plus d’information sur les séances, composez le: 418 227-2725
Ci-dessous, la chanson thème des soirées Faire Route Ensemble
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