Direction Maroc pour une Géorgienne souhaitant venir en aide aux enfants victimes d’agressions
Direction Maroc pour une Géorgienne souhaitant venir en aide aux enfants victimes d’agressions
«En plus de mon travail qui me tient à cœur, je suis une passionnée de course à pied et d’escalade. Ce défi représente donc un moyen de me surpasser personnellement et professionnellement», explique Chrystelle H St-Pierre.
Du 15 au 23 février, un groupe de marcheurs devra parcourir 60 km à pied dans le désert du Maroc, dans le cadre d’une expédition mise sur pied par la Fondation Marie-Vincent. Une découverte du Sahara marocain exposée à des conditions climatiques difficiles qui mèneront les participants à dépasser leurs limites au profit d’une noble cause.
Parmi les marcheurs, notons la présence Chrystelle H. Saint-Pierre, une psychoéducatrice de 28 ans, originaire de Saint-Georges. Pour la jeune femme, comme pour les autres participants, il s’agit non seulement d’une belle occasion de se surpasser, mais aussi d’une ambitieuse collecte de fonds. En effet, chaque participant devait amasser un minimum de 5000 $ en dons ou en commandites. Tous les fonds amassés permettront à la Fondation Marie-Vincent de poursuivre sa mission, soit de venir en aide aux enfants victimes d’agressions sexuelles.
Deux passions réunies
Entre autres employée à la protection de la jeunesse, Mme Saint-Pierre côtoie au quotidien des enfants victimes de mauvais traitements psychologiques, de négligence et d’abus. «Malgré toute la «distance professionnelle» dont je suis capable dans le cadre de mon métier, chaque enfant rencontré me touche grandement et je souhaite pouvoir leur offrir plus que je le fais actuellement dans le cadre de mes fonctions, affirme-t-elle. Ces enfants sont certes protégés par le système de la protection de la jeunesse, mais ils ont besoin de tellement d'attention, d'amour, de soutien et d'accompagnement intensif pour leur assurer un développement sain malgré leur traumatisme», poursuit-elle. C’est pourquoi le défi Maroc 2014 lui est apparu comme un moyen d’apporter sa contribution.
Après avoir fait quelques recherches sur la Fondation, elle a tout de suite su que le projet était fait pour elle. «J'ai tout simplement senti mon coeur de psychoéducatrice, mais aussi celui de marraine amoureuse de sa petite filleule faire WOW! Je me suis dit que c'était ça le moyen que je cherchais pour en faire plus. Oui, il faut être là pour les protéger par les lois de la protection de la jeunesse et assurer des services autour d'eux, mais surtout, il faut améliorer l'aide et la présence qui leur sont offertes. Je veux me dépasser physiquement et mentalement dans un défi hors du commun pour montrer mon appui à la cause. Un dépassement qui ne ressemble qu'à 1 % de ce que ces enfants vivent et doivent relever comme défi au quotidien», conclut Chrystelle H. Saint-Pierre.
Cliquez ici pour en savoir plus sur son projet ou pour effectuer un don.
2 commentaires
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Si on goûte versements fonctionnerait seulement à 25% de cet géorgienne se serait extra ce qui n'est pas le cas