La SQ sensibilise la population à la contrefaçon de billets de banque
Afin de souligner le mois de la prévention de la fraude, les policiers de la Sûreté du Québec sensibiliseront la population à la contrefaçon de billets de banque. Pour ce faire, ils visiteront des commerces et participeront à une nouvelle édition de la Journée de déchiquetage dans plusieurs régions du Québec.
Du 1er au 31 mars, de nombreux commerçants recevront la visite de policiers qui leur remettront de la documentation et leur donneront des conseils pour reconnaître les faux billets, grâce à un partenariat avec la Banque du Canada.
À Saint-Georges, la Sûreté du Québec de la MRC Beauce-Sartigan sera au carrefour Saint-Georges le 15 mars prochain, de 11 h à 16 h, en compagnie de la GRC afin d’informer la population sur la contrefaçon. Sur place, un grand camion déchiqueteur dans lequel la population est invitée à venir y jeter gratuitement des documents personnels devenus inutiles. Une façon de prévenir la fraude.
La contrefaçon au Québec
Selon les données de la Banque du Canada, la moitié des billets canadiens contrefaits ont été écoulés sur le territoire québécois et ce nombre augmente au fil des ans. C’est pourquoi la Sûreté du Québec invite les citoyens à être vigilants et à se renseigner sur les moyens de reconnaître les faux billets, en visitant le site web de la Banque du Canada au www.banqueducanada.ca/billets/series-de-billets-de-banque .
Les policiers rappellent également à la population qu’elle doit redoubler de prudence, car l’arrivée de nouveaux billets, tels que ceux en polymère, pousse souvent les faussaires à écouler rapidement leurs billets contrefaits de la génération précédente. Il faut donc être au fait des éléments de sécurité présents sur les billets, qu’ils proviennent d’une ancienne série ou de la plus récente.
Des signalements essentiels
La Sûreté du Québec invite la population à signaler tout acte frauduleux, incluant la contrefaçon de billets de banque, à son service de police local. La fraude est un acte criminel. Qu’elle soit commise sur Internet, par téléphone, en personne ou à l’aide d’un dispositif informatique, elle doit être signalée le plus tôt possible aux policiers.
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