Tempête du 13 mars : la CSBE croit avoir pris la bonne décision
Pendant qu’une tempête s’abattait sur le Québec ce jeudi et que plusieurs institutions ont fermé leurs portes, la Commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) a choisi de maintenir ses écoles ouvertes. Alors que les critiques se sont multipliés sur les médias sociaux, le directeur général de la CSBE, Normand Lessard, soutient avoir pris la bonne décision en fonction des informations qu’il avait à sa disposition.
Étant le seul à prendre la décision finale, M.Lessard dit pouvoir compter sur un réseau d’informateurs d’une cinquantaine de personnes alimentant la CSBE sur la situation. De plus, celui-ci dit être en communication avec les autres commissions scolaires de la Chaudière-Appalaches, ainsi qu’avec la direction du Cégep Beauce-Appalaches.
« Tant sur le site de Météo Média que sur Environnement Canada, on nous annonçait de 2 à 4 cm de neige (avant la décision qui a eu lieu à 6 h) […] lorsqu’on a regardé le tout, on s’est dit que fort probablement le gros de la tempête était derrière nous », affirme M.Lessard. « Lorsqu’on regarde la situation après, peut-être qu’on n’aurait pas pris la même décision » admet-il.
Questionné quant à l’éventualité de fermer les écoles en après-midi, M. Lessard répond que cela implique beaucoup trop d’organisation. « On l’a déjà essayé et ça a été un fouillis total. On ne peut pas renvoyer des enfants sans qu’il y ait quelqu’un à la maison », souligne-t-il.
Par ailleurs, M.Lessard affirme qu’il a été en mesure de se déplacer à Québec malgré la météo peu clémente et que l’autoroute 73 était praticable pour un automobiliste circulant à basse vitesse. Cependant, la réalité n’était pas la même pour tous. Dans la région, la circulation a été paralysée à plusieurs endroits. Sur la route 271 (Côte des 40 arpents), entre Saint-Georges et Saint-Benoît, le trafic a été arrêté quelque temps alors que de nombreux véhicules et camions avaient de la difficulté à monter la rue. Idem pour le boulevard Lacroix direction nord à la hauteur du photo-radar.
Finalement, M. Lessard se dit désolé des inconvénients que cela a pu créer chez certains, mais rappelle que les parents ont toujours la possibilité de garder leurs enfants à la maison s’ils craignent pour la sécurité de ceux-ci.
Outre part, il affirme que la CSBE est toujours ouverte à de meilleures pratiques et que les solutions de la population sont les bienvenues.
33 commentaires
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En réponse à madame Julie, ne répandez pas des faussetés: si les jours de tempête n'ont pas été utilisés pendant l'année scolaire, les élèves ont congé certains vendredis en mai et en juin, mais le personnel est tenu de se présenter au travail. L'année scolaire régulière correspond à 180 jours de classe pour les élèves et 200 jours de travail pour le personnel.
Avec un dirigeant de même, on ne se pose plus de questions. Il regarde sa petite personne et se fou du reste! Franchement!!! Et quand un autobus va prendre le clos, il va dire quoi? "Moi j'ai pris mon auto et je n'ai pas fais d'accident alors y'a pas de problème"!!??
C'est en voyant ça qu'on peut se permettre de douter de l'avenir des commissions scolaires!
Etant parent, j'ai toujours choisi d'envoyer mes enfants en classe même
dans les tempêtes. Personne ne dicte ce qui pourrait être dangereux
pour eux. Il est du devoir de chacun d'évaluer la situation. On ne remet pas aux autres la responsabilité. Il vaut mieux être absent un jour de trop que de risquer sa santé et son équilibre émotionnel dans sa famille.