Sabrina et sa famille savent l’importance d’appuyer Leucan
Sabrina Boucher porte-parole jeunesse du Défi têtes rasées à Saint-Georges a survécu d’une forme de cancer assez rare, le sarcome d’Ewing. Maintenant en rémission pour une période de cinq ans, rien n’empêche qu’il s’agît de toute une épreuve pour la famille résidente de Notre-Dame-des-Pins.
Sabrina a donc été atteinte d’un sarcome d'Ewing qui fait partie des cancers primitifs des os, c'est-à-dire que les cellules cancéreuses ont pour origine le tissu osseux, et que ce ne sont pas des métastases d'un cancer situé ailleurs dans un autre organe. Dans son cas, elle a commencé sa chimiothérapie la journée de sa fête de 12 ans, le 4 juillet 2007. Ses traitements de chimiothérapie auront duré jusqu’en février en plus de la radiothérapie pour 31 jours. Elle est maintenant en rémission pour cinq ans.
Leucan a bien entendu soutenu Sabrina en lui offrant de multiples services, dont la zoothérapie qui consistait à brosser et caresser un chien.
Le sarcome
Le sarcome d'Ewing a la particularité de toucher plus souvent les hommes que les femmes. Par ailleurs, il se développe surtout chez l'enfant, entre 10 et 15 ans, plus rarement chez l'adulte jeune jusqu'à 25 ans. Les cellules cancéreuses atteignent généralement les os longs comme le fémur et le tibia. Cependant, ce cancer peut atteindre n'importe quel os.
Ses parents étaient dévastés
Sylvio Boucher, père de Sabrina, a raconté comment le cancer avait chamboulé la vie de sa famille. « Premièrement, je n’aurais jamais cru que ma fille aurait eu un cancer. J’étais complètement démoli. Ça implique beaucoup de choses. Ma femme a été forcée d’abandonner sa job de conductrice d’autobus. Ça prenait quelqu’un à la semaine avec Sabrina à Québec. Cela a complètement changé notre vie et notre vision. On pense que cela arrive aux autres. Quand ça nous arrive, on voit cela différemment », lance M. Boucher.
Cette jeune fille ne présentait aucun signe de cancer avant de voir une bosse se former derrière sa jambe. « Ma fille était en pleine santé, faisait de l’exercice du patin artistique et plein d’affaires. Du jour au lendemain, elle avait le cancer. À partir de là, tu embarques dans un monde inconnu : les traitements », se rappelle-t-il.
Par chance, il souligne que Leucan est venu à leur aide pour offrir des soins, de l’aide et du soutien. «Ce n’est pas toutes les familles qui sont fortunées pour voyager. Un moment donné, ça apporte beaucoup de dépenses. Moi, je montais les soirs à Québec, et je n’ai pas lâché mon ouvrage. J’allais les voir une semaine sur deux lorsqu’elle avait ses traitements de chimiothérapie. L’autre semaine, mon épouse montait chaque jour à Québec en radiothérapie. Oui, Leucan rembourse une partie des dépenses, dont des stationnements à 10 et 15 $. C’est bien plaisant. J’ai vu des familles pauvres et très démunies et leurs enfants avaient la même chose que ma fille. Eux aussi, ils ont besoin de ressources. Leucan les aidait. Nous n’avons pas tous pris ce qu’ils nous ont proposé, mais d’autres en ont réellement besoin », relate M. Boucher.
Cela a été tout un soulagement lorsque Sabrina était en rémission. La santé n’a pas de prix. « Tout va bien dans les examens. On se croise les doigts. Elle est pareille comme avant. La loterie n’arrive pas avec cela », indique M. Boucher.
Mario se fera raser avec grand plaisir le 7 juin prochain au Carrefour Saint-Georges et espère un grand appui de la population puisque ça n’arrive pas seulement aux autres.
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