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Modernisation de la consigne : des propriétaires de dépanneurs indépendants demandent une révision du gouvernement

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9 décembre 2016
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Par Salle des nouvelles

Des propriétaires de dépanneurs indépendants se mobilisent pour demander au gouvernement de revoir le projet de modernisation de la consigne proposé par Recyc-Québec.

C’est le cas notamment du propriétaire du dépanneur Gaz bar Bérubé de Saint-Georges, Éric Bérubé, qui craint que ce projet n’ait des répercussions négatives sur son commerce.

En plus d’accroître les coûts d’opération, notamment concernant la main-d’œuvre, le projet ne tient pas compte des contraintes d’espace des dépanneurs puisqu’on prévoit que le nombre de contenants consignés pourrait augmenter de 50 % et passer de 2 à 3 milliards par année. En effet, le projet vise tous les contenants à remplissage unique (CRU) de moins de 900 ml (eau, jus, bière, boisson gazeuse, boisson énergisante, etc.), à l’exception des boissons contenant des produits laitiers. Rappelons que Recyc-Québec se donne un délai de 16 mois pour préciser ce qu’il adviendra des contenants en verre, dont les bouteilles de vin.

« L’élargissement de la consigne est une voie à sens unique au détriment du bac de recyclage et des opérations quotidiennes des détaillants. Nous soutenons toute initiative en faveur du développement durable, comme la modernisation du programme de consignation, à la condition qu’elle soit développée de façon raisonnable et qu’elle tienne compte de la réalité de toutes les parties prenantes. Nous faisons face à un enjeu de société et il doit être abordé de façon plus globale », a déclaré M. Bérubé.

Irréaliste pour les dépanneurs

Celui-ci dénonce le recours exclusif aux détaillants en alimentation pour la récupération des contenants sous consigne publique, surtout dans un contexte d’élargissement du programme. Il considère que les dépanneurs sont les grands perdants de cette modernisation, alors que d’autres groupes se voient soulagés de toute responsabilité même s’ils sont à la source de ces produits.

« Nous reconnaissons les avancées dont Recyc-Québec entend faire profiter aux détaillants en alimentation dans le cadre de la modernisation de la consigne. Le problème, c’est que nous ne sommes pas le bon véhicule pour supporter le caractère démesuré de ce projet. L’exercice comptable est impressionnant, on crée un système à coûts nuls pour le gouvernement, mais force est de constater qu’il ne le sera pas pour les consommateurs, pour les détaillants et pour l’environnement », conclut M. Bérubé.

Plus cher pour les consommateurs

Rappelons que la valeur de la consigne des CRU passerait de 5 à 10 cents, ce qui veut dire que, pour une caisse de 24 bouteilles d’eau affichée à 3,20 $, le consommateur paierait 5,60 $ avec la consigne. La prime de manutention offerte aux détaillants passerait de 2 à 3 cents par contenant.

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