L’anthropologue et animateur radio Serge Bouchard parlera d’identité au Cégep Beauce-Appalaches

Par Stéphane Quintin, Journaliste
« Culture, identité et diversité » seront les thèmes évoqués par l’écrivain Serge Bouchard au cours de la conférence qu’il tiendra au Cégep Beauce-Appalaches le lundi 10 avril prochain à 20h, un sujet d’actualité après le drame survenu à la Mosquée de Québec. L’anthropologue abordera les questions d’identité, le métissage culturel et biologique, la langue, l’histoire et la vision de soi.
Dans un contexte où l’uniformisation culturelle à travers le monde pourrait apparaître comme une menace envers les diversités locales, les thèmes du repli sur soi et de l’identité sont au cœur du grand débat actuel portant sur les questions d’appartenance et de différence. Dans le cadre de la Conférence de prestige organisée au Cégep Beauce-Appalaches, les propos de Serge Bouchard pourraient aider les gens à identifier les conditions contemporaines de la diversité culturelle.
Au terme d’études doctorales en anthropologie, Serge Bouchard a œuvré dans les domaines de la formation interculturelle, de l’environnement, de la justice, de l’histoire et de la culture des métiers. Auteur d’une vingtaine d’ouvrages, un travail nourri par les visages et les récits de ses nombreuses rencontres, l’écrivain, chroniqueur pour différentes revues, s’est fait connaître à la radio, où il a été à la barre de l’émission « Les chemins de travers » durant 16 ans, et a été l’animateur de la série « De remarquables oubliés », retraçant le parcours de figures mal connues de l’histoire de l’Amérique française.
Passionné par la nordicité, les Amérindiens et l’Amérique francophone, l'animateur de l'émission « C'est fou », sur Radio-Canada, prononce des conférences à travers le pays depuis une trentaine d’années, autant sur les peuples autochtones que les sujets philosophiques et d’actualité du moment. « J’ai un discours à contre-courant, expliquait-il dans une entrevue au Devoir. Au lieu de parler de défaite, je fabule sur nos ancêtres. (…) J’ai toujours magnifié, donné du sens et grandi les choses, autant pour les coureurs des bois que pour les Indiens et les femmes. Mon espoir loge dans la poésie. »
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