5 choses que vous ignoriez peut-être sur la maladie de Dupuytren
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On l’appelle aussi contracture de Dupuytren, et c’est une maladie qui touche des millions de personnes dans le monde. Elle est habituellement présente dans les gènes dès la naissance, mais son développement s’installe vers les 40-50 ans. Voici 5 faits que vous ignoriez peut-être sur cette maladie.
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Des facteurs de risques associés
La cause de la maladie est inconnue, mais certaines affections sont souvent associées et constituent des facteurs de risque aggravants :
- des microtraumatismes de la paume de la main causés par des activités ou métiers spécifiques comme menuisier, pelletier, rameurs ou encore tonnelier.
- certaines affections nerveuses : zona, syringomyélie, compressions médullaires, épilepsie, maladie de Parkinson…
- le diabète
- l’alcoolisme
- le syndrome épaule-main (ou algodystrophie)
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Des symptômes spécifiques
On retrouve des nodules durs et des dépressions en capiton dans la paume de la main. Il existe des formes avec des coussinets face dorsale en regard des articulations interphalangiennes proximales. L’atteinte commence par le 5e et le 4e doigt dans 75% des cas, mais tous les doigts peuvent être atteints avec des lésions bilatérales dans 50% des cas. L’atteinte exclusive du 5e doigt est réputée difficile et récidivante.
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Certains ajustements peuvent vous faciliter le quotidien, les connaissez-vous ?
Si vous souffrez de douleurs lorsque vous vous saisissez d’objets, le port de gants vous sera très utile. Gants pleins ou mitaines, classiques ou munis de coussinets au niveau des paumes de main, ils vous aideront à réduire la douleur.
Vous pouvez également utiliser des ustensiles adaptés, de type easy grip, pour la cuisine ou le travail sur ordinateur par exemple.
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Des traitements novateurs
La chirurgie suivie de kinésithérapie précoce reste le traitement de référence. On trouve aussi, parmi les alternatives thérapeutiques, l’aponévrotomie par aiguille. Un traitement chirurgical de la maladie de Dupuytren pour éviter les complications futures est aujourd’hui le moyen le plus couramment utilisé.
Des chercheurs suisses ont entrepris une étude pour évaluer les avantages et les inconvénients d’un nouveau traitement par collagénose injectable. Il s’agit d’une enzyme dérivée du clostridium histolyticum qui pourrait permettre de réduire la raideur dans articulations. Les résultats des premières recherches sont prometteurs.
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À la recherche des gènes responsables
Les chercheurs ont découvert que certains produits géniques semblent jouer un rôle dans cette malformation, en remodelant et en raccourcissant la matrice de collagène des tendons. Les scientifiques travaillent sur la découverte des produits géniques spécifiquement impliqués afin de cibler les gènes affectés par de nouveaux traitements.
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