Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Évaluation de l"impact environnemental

COBARIC préoccupé par des éléments adoptés par le REAFIE

durée 09h10
6 septembre 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
François Provost
email
Par François Provost, Journaliste

Le Comité de bassin de la rivière Chaudière (COBARIC) se dit préoccupé par certains changements adoptés par le Règlement sur l’encadrement d’activités en fonction de leur impact sur l’environnement (REAFIE) .

Vendredi, l’organisme de bassin versant, situé à Scott, a fait connaitre sa position sur l’entrée en vigueur, au 31 décembre 2020 de certains éléments du Règlement sur l’encadrement d’activités en fonction de leur impact sur l’environnement (REAFIE). 

Malgré certaines avancées intéressantes, le COBARIC soulève quelques réserves face à la vision telle que transmise dans ses recommandations lors des consultations au printemps 2020. 

En effet, le REAFIE catégorise les activités selon trois niveaux afin de les traiter selon certaines dispositions:

  • Activité à risque environnemental modéré (soumise à une autorisation ministérielle); 
  • Activité à risque environnemental faible (admissible à une déclaration de conformité);
  • Activité à risque environnemental négligeable (exemptée du régime d’autorisation  environnementale). 

L’organisme soulève, qu’en classant les activités selon le risque, on limite les  torts environnementaux pouvant être causés, mais on ne met pas en relation l’objectif environnemental derrière l’intervention. Le COBARIC précise que cela peut même devenir plus difficile pour réaliser des projets bénéfiques à  l’environnement.  

Dorénavant, par exemple, des organismes sans but lucratif comme le COBARIC devront réaliser une étude  hydraulique et hydrologique pour l’implantation d’un seuil faunique, ce qui engendrera des coûts importants  pour les organismes de bassins versants dont les ressources sont déjà limitées. 

Pourtant, l’implantation  d’un seuil faunique répond à un enjeu du Plan directeur de l’eau (PDE), approuvé par l’ensemble des  ministères en 2015. 

« Nous désirons poursuivre la mise en œuvre et le suivi de notre PDE et nous croyons  que le MELCC continuera de travailler avec nous en ce sens, » mentionne Véronique Brochu, directrice  générale de l’organisme. 

Le COBARIC critique le fait que cette vision ne prend toujours pas en compte l’effet cumulatif sur l’environnement que  plusieurs activités peuvent avoir. L’OBV souligne qu’on devra demeurer prudent sur ce point afin d’éviter que des bassins  versants subissent de graves conséquences irréversibles. 

À propos du COBARIC 
Le COBARIC a pour mission d’organiser, dans une perspective de développement durable, la gestion  intégrée de l’eau à l’échelle du bassin versant de la rivière Chaudière. Il favorise ainsi la pérennité de la  ressource eau par la concertation et la participation des usagers de l’eau de son territoire. Pour y arriver,  l’organisme élabore un Plan directeur de l’eau, outil régional par excellence pour prioriser les actions selon  leur priorité. 

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 11h00

Moisson Beauce veut offrir aux enfants la chance d'apprendre le ventre plein

Dès la prochaine rentrée scolaire, quatre écoles de la région bénéficieront du programme Cantine pour tous grâce à Moisson Beauce. Cette initiative novatrice vise à offrir des dîners sains, abordables et sans stigmatisation aux enfants du primaire. Ainsi, les écoles participantes sont: l’école Grande Coudée à Saint-Martin, l’école Harmonie à ...

Publié le 1 juillet 2025

Café du Mille Lieux : un lieu pour tous, vivant et engagé

Au cœur de la 1re Avenue à Saint-Georges, un nouveau lieu attire l’attention : le Café du Mille Lieux. Dès qu’on y met les pieds, on sent qu’on entre dans un espace unique, à la fois chaleureux, inspirant et résolument tourné vers l’humain. Et pourtant, malgré son ambiance digne des petits cafés du Vieux-Québec, ce lieu est bel et bien un ...

Publié le 1 juillet 2025

Ce que la fête du Canada signifie pour les nouveaux citoyens cette année

Samantha Sannella a versé des larmes de joie en chantant l'hymne national lors de sa cérémonie de citoyenneté début juin, près de trois décennies après son arrivée au Canada. Elle avait déjà chanté «Ô Canada» à maintes reprises, mais c'était la première fois qu'elle le faisait en tant que Canadienne. Originaire de Houston, au Texas, Sannella a ...

app-store-badge google-play-badge