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Nos conseils pour choisir un hébergement pour aînés
Plusieurs raisons poussent les aînés et leurs proches à choisir de déménager dans un hébergement pour personnes âgées. Bien que ce déménagement peut causer des émotions désagréables, les hébergements pour personnes âgées permettent souvent de briser la routine et la solitude, en plus de pouvoir mieux assister la personne dans son confort et sa santé. Il existe plusieurs types d’hébergement au Québec, et il peut être fastidieux de se repérer parmi tous les choix offerts. Voici donc quelques conseils pour faciliter la tâche.
Déterminer les besoins
S’il existe un aussi large choix d’hébergements, c’est bien parce que les besoins varient selon la clientèle visée. On peut donc se poser ces questions pour démarrer notre recherche.
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L’aîné habite-t-il seul ou en couple?
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Quel est l’espace nécessaire pour le confort de la personne?
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Quel prix est-on prêt à investir dans l’hébergement?
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Quelles sont les possibilités de socialisation? (proximité de la famille, connaissances ou amis dans le même hébergement, activités offertes, etc.)
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Quel est le degré d’autonomie de l’aîné? (autonome, semi-autonome, en perte d’autonomie)
Dresser le portrait des besoins de la personne âgée permettra donc de circonscrire la recherche à un ou quelques types d’hébergement: les résidences pour personnes autonomes (RPA), semi-autonomes, CHSLD (privé, privé conventionné, public), évolutive ou encore, dans le cas échéant, spécialisé pour la maladie d’Alzheimer.
Sachez que les places dans le réseau public sont souvent limitées. Il vaut donc mieux commencer ses démarches avant que la personne aînée se trouve dans l’urgence de quitter sa demeure.
Autonomie vs perte d’autonomie
Le degré d’autonomie de l’aîné pèse fort dans la balance quant au choix du type d’hébergement. Les RPA incluent généralement des services généraux, comme une pharmacie, une clinique et de l’assistance d’urgence. Cependant, ces hébergements ne sont pas adaptés pour prendre en charge une personne en grande perte d’autonomie.
Les CHSLD privés non conventionnés sont indépendants, autonomes et possèdent leurs propres critères d’admission. Ils permettent ainsi d’allier le confort d’une RPA et les ressources d’un CHSLD.
Trouver le soutien nécessaire
Ouvrir la discussion sur un éventuel placement d’une personne âgée en résidence peut devenir source de culpabilité et de conflit si l’aîné ne se sent pas prêt. Veillez à prendre votre temps pour que l’idée germe dans l’esprit de la personne et à souligner les aspects positifs d’un tel changement. Puisque les démarches de placement prennent généralement du temps, on peut amorcer des recherches avant d’avoir l’accord de la personne aînée. N’hésitez pas à demander de l’aide au CLSC ou à un travailleur social privé afin de vous appuyer dans vos démarches.
Si les circonstances vous le permettent, prendre le temps de vivre cette transition dans la lenteur et dans l’écoute des besoins de la personne aînée aidera à adoucir les changements.
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