De l’Europe à Sainte-Marie
Le 27 mars, M. Jacques Lussier, président de la Fondation des services universitaires en Chaudière-Appalaches, a remis 9 000 $ en bourses à des étudiants fréquentant le Campus de l’Université du Québec à Rimouski à Lévis.
Ces bourses sont données dans le but d’encourager les étudiants dans la poursuite de leurs études. Elles sont attribuées en fonction de la qualité du dossier universitaire, de la qualité de l’engagement communautaire et de la persévérance dans la poursuite des études.
Pour les études de deuxième cycle, un étudiant qui habite à Sainte-Marie a reçu une bourse d’excellence de 1 000 $. Il s’agit de Sylvain Van-Géle, étudiant à la maîtrise en gestion de projet. À l’automne prochain, M. Van-Géle en sera à sa seconde année d’université.
M. Van-Géle est chef du département de l’ingénierie chez ADS TEXEL depuis le début de l’année 2007. L’avantage de travailler en même temps que la maîtrise? M. Van-Géle explique qu’il peut mettre immédiatement en application le contenu vu dans ses cours. D’origine française, M. Van-Géle a choisi de faire sa maîtrise pour que ses études soient reconnues au Québec. En Europe, le boursier avait réussi l’équivalent d’un baccalauréat en génie mécanique.
Comment est-il arrivé en Beauce? Sylvain Van-Géle avait le goût de l’aventure. Son premier contact avec les Québécois en milieu de travail a été au sein d’une ferme laitière de Saint-Victor. Il a poursuivi comme électromécanicien chez ADS TEXEL, pour ensuite occuper le poste de chargé de projet, et ce, de 2002 à 2007. Pour lui, son travail comporte de beaux défis. De plus, M. Van-Géle ajoute que le climat de travail dans lequel il évolue est propice au dépassement de soi. Alors qu’en France, les dirigeants d’entreprises semblent inaccessibles, les entrepreneurs d’ici se montrent souvent plus amicaux et encourageants, observe le chargé de projet.
Une chose est certaine, M. Van-Géle croit que le périple qu’il a entrepris au Québec en 1999 lui aura permis de grandir, tant au plan professionnel que personnel. En effet, il a voulu s’adapter à la culture québécoise et il considère qu’il ressort plus riche de cette expérience. « Si un jour je repars à l’aventure, j’amènerai mon petit bout de France et mon petit bout de Québec et je grandirai ailleurs avec ça. », termine Sylvain Van-Géle.