Les poids lourds interdits de circuler sur un premier pont en Chaudière-Appalaches
Hier, le ministère des Transports du Québec a présenté un premier bilan de l’évaluation structurale des 135 ponts à dalle épaisse lancée en juillet dernier. Une première structure a été évaluée en Chaudière-Appalaches et l'on devra effectuer du renforcement immédiat sur celle-ci siutée à Saint-Adrien-d’Irlande dans l'Amiante.Les sept autres ponts de Chaudière-Appalaches dont deux en Beauce sont ciblés par cette opération n’ont toujours pas été évalués.
Des équipes d'experts poursuivent leurs inspections et leurs évaluations sur les autres ponts comportant des dalles épaisses. Cette opération devrait être terminée en octobre. Les ponts en question en Beauce se retrouvent à la rivière des Plantes à Beauceville sur la 173 et du Lac-Poulin à Saint-Benoit-Labre sur la route 132.
L’analyse du rapport d’évaluation de la structure enjambant le ruisseau Ragged sur la route 165 à Irlande souligne que le MTQ devra procéder à des réfections immédiates. Il compte effectuer des travaux de renforcement temporaire sur cette structure. Par la suite, des travaux de remplacement du pont seront réalisés dans les meilleurs délais. Le Ministère se doit d’interdire la circulation aux camions ou véhicule de plus de cinq tonnes sur le pont du ruisseau Ragged
Rappel de la situation
Cette évaluation faisait suite aux préoccupations énoncées par le président de la Commission d’enquête sur le viaduc de la Concorde, Pierre-Marc Johnson, le 4 juillet dernier, quant aux structures de béton à dalle épaisse sans armature de cisaillement.
Le MTQ avait alors exigé des mandats d’évaluation pour 135 structures et 20 rapports finaux ont été complétés à ce jour. L’analyse des rapports démontre que quatre structures nécessitent des interventions temporaires telles que de l’étaiement ou des réparations. Des travaux permanents y seront effectués de même que sur neuf autres structures. Sur les 20 structures, 50 % seront remplacées, 20 % seront réparées ou renforcées et 30 % ne nécessiteront aucune intervention pour le moment.
« De tels résultats ne sont pas surprenants à ce stade, car le Ministère, de par ses inspections générales aux 3 ans et inspections annuelles, assurait déjà un suivi de ces structures et celles-ci étaient inscrites dans la programmation ministérielle. De plus, le Ministère a demandé aux équipes d’ingénieurs dédiées à ces évaluations d’examiner en priorité les structures les plus problématiques», a précisé le porte-parole du Ministère, Jacques Gagnon, adjoint au sous-ministre de la Direction générale de Montréal et de l’Ouest.
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