Un peu de répit pour les proches aidants de Robert-Cliche
De plus en plus de gens sur le territoire prennent soin à temps plein de personnes malades. Les risques d’épuisement du proche aidant sont très élevés puisque souvent ils cohabitent avec la personne. M. Goulet a cité deux cas de couples de personnes âgées dont l’une prend soin de son conjoint atteint de trouble cognitif. « Deux couples dont l’un d’entre eux a 84 ans de moyenne. La dame doit s’occuper de son conjoint 24h sur 24h, et ce, sept jours semaine. Monsieur a un peu de démences et a tendance à faire des fugues. Elle doit toujours être présente. Un 7h30 a été accordée à la dame. Quatre heures par semaine, elle pourra aller prendre l’air et danser. Puis trois heures semaines à raison d’une heure par après-midi elle pourra sa marche en toute sécurité », commente M. Goulet.
Soulignons que les critères d’admissibilité à ce programme de répit sont basés notamment sur la capacité financière et l’urgence de la situation.
Faible coût
De plus, les bénéficiaires de ce programme pourront y avoir accès à un coût minime soit 5 $ par heure et 3,75 $ après crédit d’impôt. Ceci a été rendu possible grâce à la participation financière de 10 000 $ des Caisses Desjardins de Robert-Cliche, 25 000 $ du CLD de Robert-Cliche puis de 10 000 $ du Centre de santé et services sociaux de Beauce (CSSSB). Soulignons également que
D’ailleurs, ce service sera offert 30 heures par semaine annuellement par les 100 employés de
Un beau cadeau
Hélène Dallaire du CSSSB souligne que son organisation a appuyé ce projet puisque le répit est une priorité identifiée par différentes instances et même auprès de son comité réseau de proches aidants et de la collectivité. « Le répit, ça ressort beaucoup et partout. C’est la priorité pour les proches aidants. Il faut leur donner du support. Ce projet est un beau cadeau. C’est un premier balbutiement. On est certain de faire de beaux grands enfants avec cela », indique Mme Dallaire.
La directrice générale de
Ce service de répit devra être nombreux selon cette dernière puisque le nombre de personnes atteintes augmentera considérablement. « Présentement, il y a 6600 personnes atteintes de problèmes cognitifs. On s’attend que cela va tripler d’ici 2021 », ajoute Mme Nadeau.
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