Un projet de sensibilisation sur l'hypersexualisation et la cybercriminalité
Tous les élèves de secondaire 1 de la Polyvalente Benoit-Vachon de Sainte-Marie à un programme de sensibilisation hors du commun appelé « Écrans sous observations ». À travers 6 étapes, votre enfant sera invité à analyser de façon critique le contenu, les messages et les idéaux véhiculés par les médias, c’est-à-dire la télévision, l’ordinateur (Internet) et le jeu vidéo. Plus de 250 jeunes seront mieux informés.
Du 24 janvier au 29 février, des thèmes comme l’influence des médias, la cyberinfluence, la violence, l’hypersexualisation, les valeurs (et bien plus) seront abordés lors de différentes étapes du projet. L’idée principale est d’outiller les jeunes pour leur permettre de développer un esprit critique vis-à-vis les messages qui leurs sont envoyés par les médias : télévision, jeux vidéo, ordinateur. On souhaite également amener les parents dans ces réflexions.
Dans le cadre de ce projet, la Polyvalente Benoît-Vachon invite les
parents, les élèves ainsi que l’ensemble des personnes concernées par les problématiques de l’hypersexualisation et de la cybercriminalité à la « Soirée-conférences » du 5 février qui se tiendra à la salle Méchatigan à compter de 19h. Le tout est gratuit. Dans un premier temps, Nancy Trépanier, sexologue-éducatrice, donnera la conférence portant sur l’hypersexualisation, tandis que Alexandre Vachon, policier à la Sûreté municipale de Sainte-Marie, traitera de la cybercriminalité.
Sujet banalisé
Selon le directeur de la Sécurité publique à Sainte-Marie, Guy Cliche l’hypersexualisation est un sujet trop banalisé les temps qui courent. « L’hypersexualisation peut amener les gens à adopter certains comportements pouvant devenir déviants et au bord de l’illégalité », pense M. Cliche.
Bref, M. Cliche pense que les médias ont un rôle déterminant à jouer. Dernièrement, il dune scène torride et controversée dans l’émission des Lavigueur entre une mineure et un homme d’âge mur, et ce, en pleine heure de grande écoute. Ils déplorent également que certaines filles de 10 à 12 ans se sentent obligées de porter un string. De même pour les fillettes croyant qu’il est normal de faire des pipes dès l’âge de 12 ans pour garder leurs petits copains.
Il est donc d’avis que l’hypersexualisation ouvre la porte à bien des problèmes d’ordre social. Cela peut mener à l’agression sexuelle, l’intimidation, la perte de réputation, la perte d’estime de soi, la toxicomanie et même la détresse psychologique. « L’hypersexualisation, ça brise l’équilibre d’une vie », pense M. Cliche.
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