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Une Journée internationale des femmes sous le signe de l’autonomie économique des femmes

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3 mars 2008
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Plusieurs activités dans la région seront tenues dans le cadre de la Journée internationale des femmes. Ce sera l’occasion cette année de souligner encore une fois que l’égalité de droit est atteinte, mais pas de faits d’après Luce Morand du Centre-Femmes de Beauce. «Malheureusement, il reste beaucoup de chemin à parcourir», pense-t-elle. D'ailleurs, le thème retenu en 2008 par le Collectif du 8 mars est L’autonomie économique des femmes – une force collective.

Mme Morand tiendra un kiosque au Carrefour Saint-Georges dans le cadre de la Journée internationale des femmes le 8 mars prochain de 13h à 17h. Lors de cette journée spéciale, la coordonnatrice de Centre-Femmes de Beauce tentera d’informer et éveiller les curieux que la pauvreté étant une réalité qui, encore aujourd'hui, affecte particulièrement les femmes.

Par son kiosque, les gens auront l’occasion d'appuyer les revendications du Collectif dans le cadre de la Journée internationale des femmes. On souhaite d'ailleurs l’augmentation substantielle du salaire minimum, la pleine indexation des prestations de toutes les personnes vivant de l'aide sociale et l’amélioration des conditions de travail des femmes partout au Québec. Les gens auront l’occasion d’appuyer ses causes en signant des cartes postales qui seront envoyées massivement au gouvernement du Québec ce printemps.

Le Collectif 8 mars est formé de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ, de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de l’Intersyndicale des femmes et du groupe Femmes des communautés culturelles.

Pour un Québec sans pauvreté
L’augmentation du salaire minimum est essentielle pour un Québec sans pauvreté d’après Mme Morand. «Pour l’an 2007, une personne travaillant 40 heures semaines devait être payée un minimum de 10,16 $ de l’heure pour sortir de la pauvreté. En 2008, selon toujours Statistique Canada, le salaire minimum à atteindre serait 10,43 $», note Mme Morand.

Le Collectif souhaite que le salaire minimum passe à 10,16 $ pour un premier temps. Il est présentement fixé à 8 $ de l’heure, 7 $ pour les travailleurs à pourboires et de 8,25 $ pour les employés du textile.

Précarité
La majorité des gens travaillants à faible revenu sont majoritairement des femmes. «En plus de se retrouver sous le seuil de faibles revenus, souvent la personne détient un emploi atypique à temps partiel et doit parfois cumuler plusieurs emplois », remarque Mme Morand.

On souhaite d’ailleurs la modification de la Loi sur les normes du travail interdisant les disparités de traitement fondées sur le statut d’emploi afin de garantir aux personnes occupant un emploi atypique les mêmes conditions de travail (salaire et avantages sociaux) que celles accordées aux autres personnes salariées qui effectuent un travail équivalent dans une même entreprise.

Le Collectif revendique également la reconnaissance des diplômes et des acquis des femmes immigrantes puis que l’on favorise la conciliation travail-famille-études.

Indexation des prestations d’aide sociale
La Fédération demande au gouvernement la pleine indexation des prestations d'aide sociale et la gratuité des médicaments pour toutes les personnes dont les revenus sont inférieurs à 12 000$ par année. «Le Québec a voté en 2001 une loi sur la pauvreté et l'exclusion sociale. Il faut prendre des actions et indexer les prestations d’aides sociales », croit Mme Morand.

La Fédération revendique aussi que la totalité des pensions alimentaires versées aux enfants ne soit plus soustraite des prestations d'aide sociale, ni calculée dans les prêts et bourses. D’après Mme Morand, il faut arrêter de s’attaquer aux plus vulnérables.

Pour en finir avec le corps impossible
En plus de ce kiosque, Saint-Georges sera l’hôte de la conférence de Danielle Bourque intitulée, Pour en finir avec le corps impossible à l’Auberge Bénédict Arnold le 5 mars dès 19h30. Elle est l’auteure du livre : À dix kilos du bonheur. «L’entrée est libre et les gens n’ont pas besoin de réservation. Il y a de la place pour 200 personnes. C’est une conférencière de qualité. C’est un bonus, c’est rare qu’on ait une activité gratuite », remarque Mme Morand.

Des femmes et non de la femme
Les gens se méprennent à dire la Journée internationale de la femme, mais l’on doit dire plutôt Journée internationale des femmes.  «La connotation est bien différente puisque cela souligne la solidarité entre les femmes», indique Mme Morand.

La Journée internationale des Femmes a été officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes. C’est une journée de manifestations à travers le monde : l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations partout dans le monde, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, pour améliorer la situation des femmes.

Tant que l’égalité entre les hommes et les femmes ne sera pas atteinte, nous aurons besoin de la célébrer d’après Mme Morand.

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