Un réseau de salles interactives à la fine pointe pour les gens de la région
Un investissement de 109 000 $ à la mise à niveau du Réseau des salles interactives en Chaudière-Appalaches permet désormais à quatre points de services d’offrir de la formation en ligne et ses salles aux entreprises et organisme en région. L’annonce s’est réalisée par visioconférence dans les sites de Thetford Mines, Lac-Etchemin, Saint-Georges et Sainte-Marie le 5 mai dernier en présence des propriétaires et des partenaires du Réseau.
Ce projet régional s’est concrétisé par la participation financière de la Fondation Jean-Dupéré (10 000 $), de la Conférence régionale des élus de Chaudière-Appalaches (74 000 $) et de la Fondation de la Corporation des services universitaires en Chaudière-Appalaches 15 000 $. « L’inauguration officielle de nos salles interactives rajeunies présente un bel exemple de partenariat qu’il est possible de mettre en œuvre avec les organisations du milieu lorsque nous a réellement à cœur les services à la communauté », indique Angèle Bouffard, directrice générale du Centre universitaire des Appalaches présidente du Réseau.
L’aménagement de ces quatre salles s’est déroulé entre 1995 et 1998 grâce à un investissement initial de près d’un million de dollars. « Le projet de relier les communautés de relier les communautés était visionnaire, relate Mme Bouffard. Devenues désuètes, il était nécessaire d’effectuer un grand virage technologique pour ces salles de vidéoconférence. Elles sont maintenant dotées de technologies informatiques et de communication par Internet, qui élimine les frais téléphoniques, et d’un logiciel de contrôle à distance, qui permettent d’offrir des cours dans les quatre salles simultanément. L’utilisation des nouvelles technologies permettent d’offrir ce qu’il a de mieux et d’économiser tout en étant à la fine pointe. »
Soulignons que le Comité des propriétaires composé de la Commission scolaire Beauce-Etchemin, les cégeps de Thetford, du CUA et de la Corporation ont aussi investi ressources humaines et financières à la réalisation de ce projet. Une plaque de remerciements aux partenaires financiers a aussi été dévoilée simultanément lors de la conférence.
À faible coût
Ces appuis permettent une utilisation plus conviviale et à moindre coût pour les utilisateurs. Le branchement des salles de vidéoconférence nécessitait autrefois six lignes téléphoniques conventionnelles pour transmettre le son et l’image. « Cela occasionnait des coûts astronomiques », relate Mme Bouffard
« C’était faramineux. Il pouvait en coûter facilement de 30 $ l’heure par ligne téléphonique. Un cours de trois heures pouvait occasionner des coûts de 500 $. Plus de 200 personnes antérieurement ont pu bénéficier pour faire des cours de niveau universitaire », ajoute Kathy Morin, agente de liaison au CUA.
Un outil de développement régional
Grâce à la téléphonie IP, cela permet des économies incroyables et ouvre de nouvelles opportunités pour ce réseau de salles interactives. « Cela permet d’offrir diverses formations qui seraient difficilement offertes autrement à des petits groupes considérant la faible densité démographique. Plusieurs programmes d’études et des programmes universitaires collégiaux et avec les commissions scolaires sont possibles », lance Mme Bouffard.
De plus, la diffusion de contenu d’apprentissage est devenue possible selon des modes plus variés souples et au plus grand nombre à proximité du lieu de résidence. Il permet l’enseignement interactif et la possibilité de regarder de grandes conférences. Selon Mme Bouffard, le Réseau peut aussi aider les entreprises d’ici qui ont besoin d’une main-d’œuvre de plus en plus qualifiée pour répondre aux besoins et permettre à la région de poursuivre son développement.
Ces salles permettront d'effectuer des partenariats avec d’autres institutions partout dans le monde. D’ailleurs, le CUA organise des rencontres avec d’autres universités au Canada et a entrepris des projets internationaux avec des partenaires de l’Amérique du Sud et des États-Unis.
Lancement d’un 2e programme
Denis Jeffrey directeur du département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage de l’Université Laval a aussi annoncé le lancement du programme en visioconférence de diplôme de 2e cycle en adaptation scolaire. Il s’agit du premier programme qui sera offert dans les quatre salles de la région et d’une autre salle de Québec donc à l’Université Laval. Le CUA offre déjà le certificat en santé au travail à Saint-Georges. « Nous visons bien entendu développer d’autres programmes », lance Mme Morin.
Location de salles
Même si la priorité est accordée à l’enseignement, les entreprises ainsi que les organismes à but non lucratif pourront louer les salles de vidéoconférences pour des entrevues, réunions, supervision de personnels, etc.
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