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Chaudière-Appalaches a ses besoins bien à elle

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4 juin 2008
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La formation universitaire en Chaudière-Appalaches était quasiment inexistante dans les années 1990 d’après Réal Laverdière, président de la Conférence régionale des élus de la Chaudière-Appalaches (CRÉ-CA). Aujourd’hui, les choses ont changé, mais la région tarde à rattraper ce retard avec le reste de la province.

«Nous étions à 6 % du taux d’obtention de diplôme de formation universitaire. Aujourd’hui, nous sommes à 18 % sauf si on se compare à l’ensemble du Québec. Nous avons toujours le même écart soit de 6 à 7 %. Il faut accentuer là-dessus», précise M. Laverdière, maire de Saint-Pamphile. De plus, si l’on exclut la ville de Lévis, le taux du reste de la Chaudière-Appalaches serait encore plus faible.

La CRÉ soutient le développement des services universitaires en région est tributaire au développement économique de la région. «Dans le contexte économique actuel, la formation est une alliée nécessaire et incontournable de tout projet de développement régional. Pour le développement technologique, c’est même une nécessité», indique M. Laverdière.

Les employés doivent aussi avoir la possibilité de se recycler en région affirme le président de la CRÉ. «La poursuite d’études dans son milieu et la formation d’une main-d’œuvre qualifiée localement sont des enjeux prioritaires garants de la vitalité économique et sociale de notre région », soulignait M. Laverdière.

«On a besoin de services à temps partiels, des programmes de formation flexible qui doit être mis en place en coopération avec les entrepriseset divers organismes», pense ce dernier.

Le président de la CRÉ soutient que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) doit permettre à la région de s’exprimer davantage dans ce domaine. «Les tables interordres peut être cet endroit. Ce sont des lieux au niveau de l’éducation (primaire, secondaire, collégial et universitaire) que l’on doit être capable de travailler en complémentarité. Par ici, le meilleur exemple est le CIMIC. Quand on réunit les forces de plusieurs, ça donne des résultats intéressants. Il va falloir travailler cela que l’on soit dans les Etchemins, dans l’Amiante aussi», remarque M. Laverdière.

La CRÉ a récemment investi plusieurs milliers de dollars dans les réseaux de visioconférences en région. Selon M. Laverdière, il s’agit d’un moyen tout simplement de prodiguer l’enseignement. «C’est maintenant aux enseignants d’accepter de travailler avec ce moyen-là. C’est une nouvelle dynamique de travailler avec les cours en distances. Ça rentre de mieux en mieux dans les mœurs et l’on espère que cela donnera des résultats intéressants», remarque M. Laverdière.

Plus de 120 personnes étaient présentes pour entendre les points de vue de M. Laverdière lors du souper-conférence tenu dans le cadre du colloque pancanadien sur la formation universitaire le 29 mai dernier au Georgesville. L’autre invité était François Duranleau, directeur général de la Direction générale des affaires universitaires et collégiales au MELS.

 

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