La nouvelle Corporation Sports et Loisirs Saint-Georges manifeste ses intentions
Une soirée d’information aura lieu le 15 octobre prochain à 19 h 30 au Centre de congrès Le Georgeville afin d’expliquer les intentions de la Corporation Sports et Loisirs Saint-Georges menée par Léon Drouin. L’objectif poursuivi par la Corporation à but non lucratif est de doter la ville d’installations sportives plus adéquates à un coût abordable.
Lors de cette rencontre, la Corporation présentera le projet de mise à niveau des infrastructures sportives qui a été proposé aux autorités municipales de Ville de Saint-Georges au cours des derniers mois. Le projet n’a pas plu au Conseil municipal de Saint-Georges.
Cet immense projet regroupera des solutions différents sports : soccer, football, hockey, patinage artistique, baseball, natation, cyclisme, etc. Une présentation d’environ 60 minutes sera suivie d’une période de questions.
La population est invitée, et plus particulièrement les utilisateurs des installations sportives de même que les parents d’enfants inscrits aux activités des différentes associations sportives.
Les objections de Ville Saint-Georges
Selon la Ville, ce groupe a demandé de lui confier le 20 mars dernier « la planification, le financement, la construction, la livraison et la gestion » des équipements de sports de la municipalité. Le conseil municipal rapporte qu’elle ne peut abdiquer les responsabilités que la Loi sur les cités et villes ainsi que le sens commun lui confèrent. « Le conseil ne pouvait non plus accepter le principe de base du groupe de Léon Drouin : l'utilisateur-payeur », a ajouté le maire Roger Carette.
Ce projet de la Corporation comprenait un « plan d'ensemble » pour une vingtaine de sports pratiqués à Ville de Saint-Georges dans des équipements municipaux. Le plan comportait une dizaine de démolitions, une dizaine de déménagements et une dizaine de constructions neuves qui aurait coûté près de 50 M$. Cela aurait résulté à une augmentation moyenne des taxes de 300 $, rapporte, la Ville.
Le maire de Saint-Georges a aussi manifesté qu’il était hors de question de réaliser un partenariat privé et public. Selon lui, cela allait à l’encontre des politiques municipales qui favorisent, les grands nombres d'usagers, les moins favorisés, les familles, le plein air et en lien avec les établissements d'éducation.
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