Il ne faut jamais lâcher- Frédéric Deschênes
Vendredi soir, la troupe du CRS Express malgré un retard de deux buts a finalement fournis les meilleurs efforts en troisième période pour l’emporter 8 à 6. Selon le gardien Fredéric Deschênes, ses coéquipiers peuvent tirer la leçon qu’il ne faut jamais lâcher quelque soit la marque.
« C’est une ligue assez offensive et très spéciale. Il faut rester cool et continuer à faire des arrêts, même s’il y a deux buts d’écarts, ce n’est rien. Parfois, on va chercher un gros arrêt qui mine de rien à la fin du match fera la différence. La leçon que j’ai dite aux gars, c’est qu’on ne lâche pas. On garde la tête haute. Le momentum change tellement vite dans cette ligue-là. Cela bien été en troisième période. L’important était d’avoir un but de plus à la fin du match », explique Deschênes.
Bombardé de 52 rondelles, dont 40 au cours des deux premières périodes, Deschênes souligne que l’équipe doit tirer certaines conclusions de cette victoire. « Il faut être conscient qu’on a des lacunes à corriger. Pour ce soir, on va prendre la victoire, mais il faudra corriger certaines petites choses. Il y a eu des manquements en défensive et il faudra resserrer notre jeu. Certains soirs, cela a plus l’air d’une ligue d’été », indique Deschênes.
Une première pour le cerbère
De sa mémoire, Frédéric Deschênes a obtenu pour la première fois une étoile malgré six buts alloués. « Cela m’a fait rire. Parfois, j’ai eu des blanchissages et je n’ai pas eu d’étoiles parce que c’était plutôt facile. Cela fait un petit velours surtout lorsque tu donnes six buts. Tu sors avec une étoile, cela veut dire que les gens ont remarqué quelque chose. J’ai travaillé fort pendant la soirée », fait remarquer la troisième étoile de la rencontre.
Fleury satisfait de la victoire
Le CRS récolte donc trois points ce week-end sur une possibilité de quatre. Cette folle remontée du CRS vient à point après deux défaites amères subies à domicile. Il y a deux semaines contre le CIMT de Rivière-du-Loup, le CRS avait laissé filer une avance de trois buts avant de s’incliner 7 à 5. Les partisans n’avaient pas été gâtés la semaine dernière alors que Saint-Georges avait perdu 9 à 2 contre Trois-Rivières.
L’entraîneur-chef, Carl Fleury, a rendu hommage à sa troupe qui a travaillé en équipe pour l’emporter. « Fred nous a tenus dans la partie. Un moment donné, c’était 15 à 0 dans les lancers en première période. Il y a eu quelques punitions controversées aussi... On n’a jamais lâché. On rétrécissait la marque d’un but, puis on se faisait marquer à nouveau. Cela nous coupait les jambes. Tout le monde s’est impliqué et on ressort avec la victoire. Je suis très heureux. C’est une très grosse victoire d’équipe », commente Fleury.
Il a aussi eu de bons mots pour Alexandre Vachon, qui a marqué un but important en début de troisième période. Il a donné le ton à la période pour inspirer cette folle remontée. Fleury a aussi rendu hommage à son numéro 46, Yvan Busque. « J’ai adoré un gars comme Yvan Busque. Il doit avoir 15 mises en échec, il était intense en plus participer à l’offensive aussi. C’est de loin son meilleur match depuis le début de la saison. Cela a été une source d’inspiration », a souligné l'entraîneur-chef.
L’imposant ailier, Éric Bertrand, était lui aussi visiblement heureux de l’effort d’équipe qui a mené à cette victoire. Tout comme son entraîneur, il a aussi souligné le grand travail de son coéquipier, Yvan Busque, qui, selon lui, a offert sa meilleure performance de la saison.
Communication déficiente en défensive
Hier soir, le CRS était privé de François Bolduc et de Raymond Delarosbil en défensive, et ce, sans compter d’autres membres à la ligne bleue loin d’être au sommet de leur forme. Pour ce match, ils ont même fait appel à Hubert Poulin. Fleury avoue que la défensive du CRS a été complètement désorganisée par moment. Pour expliquer les lacunes en défensive vécue lors du dernier match, il a confié que ses joueurs ont éprouvé quelques problèmes de communication. Il a dû demander à ses défenseurs de mieux se parler et surtout de ne pas se débarrasser du disque inutilement. Il croit que la situation s’améliorera au cours des prochaines semaines avec le retour de ses vétérans.
Bertrand s’acclimate de mieux en mieux
Le hockeyeur natif de Saint-Éphrem, Éric Bertrand, dit bien s’acclimater à son deuxième séjour avec Saint-Georges dans la Ligue nord-américaine de hockey. En 2004-2005, Bertrand avait cumulé une fiche impressionnante de 101 points, dont 43 filets en 57 parties. Rappelons-nous que le calibre avait été rehaussé par le conflit de travail de la Ligue nationale de hockey.
Il soutient que cette saison est bien différente de son premier passage. Le calibre de jeu est surprenant voire bien différent tout le comme le style de jeu. « Cette année, il y a bien des bons joueurs qui n’ont pas eu leur chance dans les rangs professionnels. Contrairement à l’année du lock-out, il y a aussi moins de coups salauds », commente Bertrand.
Il parvient à tirer son épingle du jeu. Hier, Bertrand a amassé un autre point. En 13 matchs, il a été blanchi à la feuille de pointage qu’à deux reprises. De plus, il cumule 3 buts et 13 passes.
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