9 militaires du Régiment de la Chaudière ont participé au Défi Iceman 2019
L’équipe du Régiment de la Chaudière. Absent de la photo : le Caporal Jonathan Trugeon.
Le caporal Pierre-Yves Constant, natif de Sainte-Marie-de-Beauce et habitant Lévis.
La caporale Alex B. Perron, vivant à Thetford Mines et attachée à la garnison de Beauceville.
L’équipe du Régiment de la Chaudière accompagnée des équipes des Voltigeurs de Québec et du Sherbrooke Hussard. Les trois régiments représentaient le 35e groupe-brigade du Canada durant la compétition.
Du 26 au 28 février derniers sur la base militaire de Valcartier à Québec, 9 militaires réservistes du Régiment de la Chaudière ont participé au Défi Iceman 2019. Les militaires prenaient part à ce défi pour une deuxième année consécutive.
Ceux-ci ont pu notamment se mesurer aux autres militaires canadiens, ainsi qu’à des équipes qui provenaient des États-Unis, de l’Italie et de la Pologne.
Les membres du Régiment de la Chaudière qui ont participé à l’événement proviennent de la garnison de Lévis et de Beauceville et habitent Lévis, Saint-Zacharie et Thetford Mines.
Cohésion et résilience mentale
Le Défi Iceman consiste en un pentathlon de 25,5 km, dans le cadre des jeux d’hiver annuels organisés par le 5e groupe brigade mécanisé du Canada (5 GBMC).
Quatre épreuves y sont regroupées, soit le 5.7 km de course avec arme personnelle et champs de tir réel, le 8.7 km de ski de fond, le 5.2 km de raquette en montagne ainsi que le 5.9 km de marche avec sac alpin de 28 lbs de poids.
Cette compétition a pour but de promouvoir la cohésion des équipes et la résilience mentale des participants.
« C’était ma deuxième participation au Défi Iceman cette année. Encore une fois, j’y ai remarqué la collaboration de plusieurs membres et organismes. On sent que c’est une activité importante pour les membres qui y participent soit en tant que compétiteur, qu’organisateur ou bénévole. Ça rassemble beaucoup de personnes tant militaires que civils. Je le referai pour revivre cette ambiance et pour le dépassement de soi », a mentionné la caporale Alex B. Perron, l’une des membres participants du Régiment de la Chaudière.
Un défi difficile en raison de Dame Nature
Les participants du Régiment de la Chaudière, aussi surnommés les « Vickers » en lien avec l’ancien modèle de mitrailleuse arboré sur le badge régimentaire, ont choisi d’effectuer le parcours à relais, soit deux équipes de quatre participants qui ont effectué chacun leur épreuve.
L’épreuve d’équipe s’est donc déroulée durant la journée du 28 février. Les participants devaient porter leur habits et bottes de combats. L’arme personnelle (fusil C7A2) faisait office de témoin lors des relais. Les raquettes ainsi que les skis étaient le modèle militaire fixés directement aux bottes de combat, ce qui apporte une difficulté supplémentaire tant au niveau de la rapidité des transitions que des techniques d’utilisation et de la logistique.
Le travail d’équipe lors des transitions est très important pour bien performer, puisque les participants doivent se transférer de l’équipement tels que l’arme personnelle et le dossard. La transition doit être rapide et efficace.
Lors de leur première participation, les « Vickers » ont fait bonne figure. L’une de leurs équipes s’était classée en 65e position avec un temps de 3 h 01 min 18 sec sur une représentation de 180 équipes au total.
Cette année le parcours était un peu plus difficile et Dame Nature a ajouté un élément surprise non-négligeable : le froid. En effet, les militaires ont dû braver le vent et un thermomètre avoisinant les -20 degrés durant les épreuves. Ils ont tout de même réussi à offrir une excellente performance avec une 27e place sur 130 équipes obtenue grâce à un chrono de 3 h 16 min. La deuxième équipe a terminé, quant à elle, avec un chrono de 4 h 38 min.
Des participants déterminés
Pour participer à ce défi, les membres du Régiment doivent trouver du temps pour s’entraîner à travers leur vie civile, et cela fait d'eux des participants déterminés et acharnés.
Ceux-ci ont en général un emploi civil ou sont aux études à temps plein. Ils ont ainsi bénéficié d’ententes en partenariat avec leur employeur civil ou leur institution scolaire pour participer.
Ce sont plus de 130 équipes qui ont pris part au Défi Iceman cette année.
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