La famille peut faciliter les choses lorsqu’on achète une maison
Côme Simard
Présentement, le marché immobilier du Canada est en surchauffe, ce qui amène de nombreux premiers acheteurs potentiels à jeter l’éponge avant même d’avoir tenté l’expérience. En effet, les maisons coûtent de plus en plus cher, il devient donc difficile pour ces derniers de rassembler l’argent nécessaire pour une mise de fonds – c’est pourquoi ils se tournent vers leurs proches pour obtenir de l’aide.
Selon une étude récente* effectuée au Canada en 2016, 45 % des Québécois ont été aidés financièrement par leurs proches afin de pouvoir accéder au marché immobilier. Des résultats similaires ont également été obtenus dans d’autres provinces comme la Colombie-Britannique (42 %), l’Alberta (38 %), l’Ontario (35 %), le Manitoba (33 %), la Saskatchewan (33 %) ainsi que les provinces de l’Atlantique (18 %). C’est un énorme soutien provenant principalement de parents baby-boomers qui permettent à leurs enfants d’acheter leur première maison. Ajoutez à cela les nouvelles mesures pour les prêts hypothécaires instaurées par le ministère des Finances l’automne dernier, et ces chiffres pourraient augmenter davantage.
Ces nouvelles règles visent à soumettre les acheteurs désirant obtenir un prêt assuré à une simulation de crise des taux d’intérêt hypothécaires. Auparavant, seulement les emprunteurs qui optaient pour un taux d’intérêt variable ou un taux fixe d’une durée de moins de cinq ans devaient subir cette simulation qui évalue si l’acheteur sera en mesure de faire les versements hypothécaires dans l’éventualité d’une hausse des taux d’intérêt.
Pour réussir cette évaluation, l’acheteur ne doit consacrer qu’un maximum de 39 % du revenu du ménage aux dépenses relatives à l’immobilier telles que le remboursement du prêt hypothécaire, les frais de chauffage et les taxes.
Certains experts prédisent que ces nouvelles règles limiteront les options des acheteurs potentiels – particulièrement ceux qui tentent tant bien que mal d’accéder au marché pour la première fois.
Les acheteurs qui ne peuvent pas répondre aux exigences de l’évaluation devront soit réduire la taille de leur maison de rêve car la mise de fonds qu’ils peuvent fournir n’est pas suffisante pour obtenir le prêt hypothécaire requis, soit choisir une des deux options suivantes : trouver plus d’argent pour la mise de fonds ou ajouter une autre personne au contrat du prêt hypothécaire. Dans les deux cas, les parents baby-boomers pourraient être la solution logique.
Si vous prévoyez acheter une maison pour la première fois, le plus tôt serait probablement le mieux si vous désirez éviter des maisons ou des taux hypothécaires d’une valeur encore plus élevée. Si vous êtes un parent baby-boomer ou un grand-parent voulant donner un coup de main, assurez-vous d’abord que cela ne nuise pas à vos économies. La première chose à faire est de consulter votre conseiller personnel.
*https://www.ratehub.ca/blog/canadians-needed-financial-help-to-buy-a-home/
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Cette chronique, rédigée et publiée par Services Financiers Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de services financiers) et par Valeurs mobilières Groupe Investors Inc. (au Québec, cabinet de planification financière), contient des renseignements de nature générale seulement; son but n’est pas d’inciter le lecteur à acheter ou à vendre des produits de placement. Adressez-vous à votre conseiller financier pour obtenir des conseils adaptés à votre situation personnelle. Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez communiquer avec votre conseiller du Groupe Investors.
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