Le manque de soudeurs et d’assembleurs est un frein à Deloupe
Le fabricant de semi-remorques de Saint-Évariste, Deloupe, comme plusieurs autres entreprises en Beauce se voit freiner par le manque de soudeurs et de monteurs. « Le problème n’est pas de créer des emplois. Le problème, c’est de trouver la main-d’œuvre », soutient Camil Martin, président fondateur de l’entreprise.
En l’espace de cinq ans, Deloupe a pu doubler son chiffre d’affaires. Elle croit être en mesure de le doubler une fois de plus, sauf que la rareté de la main-d’œuvre constitue une contrainte majeure. « Au niveau du département technique, nous réussissons à faire des embauches, mais le beau problème est au niveau de l’usine », souligne M. Martin « Il nous manque des soudeurs et des monteurs », ajoute Pierre Levasseur, directeur des ventes et approvisionnement.
Selon le président fondateur de l’entreprise, le manque de personnel qualifié n’est pas facile à sortir des grandes villes. « C’est malheureux, cela ne s’en va pas en s’améliorant. Il va falloir trouver des solutions », croit M. Martin.
L’entreprise analyse aussi la possibilité d’aller en sous-traitance pour certaines parties de remorques. « Nous allons pouvoir continuer notre expansion. Le marché est bon pour nous autres. Nous avons de beaux créneaux », croit M. Levasseur.
Certes, l’acquisition et l’implantation de logiciel 3D annoncé mardi dernier permettent de croire que la PME de 75 employés voit plus grand.
L’Alberta, qui représente 40 % des parts de marché de l’entreprise, est un endroit où Deloupe pourrait développer davantage. Parallèlement à cela, le fabricant de semi-remorques souhaite conserver son créneau du secteur forestier dans l’est du pays qui a permis son essor au fil des ans. De plus, grâce à de nouveaux produits, Deloupe souhaite reconquérir des parts de marchés dans la Nouvelle-Angleterre.
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