Un témoignage authentique signé Benoît Gagné
Ce matin, c’est un témoignage touchant et teinté d’humour qu’a livré l’homme d’affaires Benoît Gagné de Saint-Joseph, dans le cadre du 3e Déjeuner reconnaissance de l’année, initié par la Chambre de commerce.
Benoît Gagné et le maire de la ville de Saint-Joseph, Michel Cliche
Pour l’occasion, 22 élèves de l’école secondaire Veilleux étaient sur place pour entendre la conférence. Parmi ceux-ci, Carolanne Vallée dit avoir assisté à tous les déjeuners reconnaissances qui ont eu lieu cette année. Celle qui souhaite se diriger en gestion de commerce ou en marketing mentionne que les conférenciers sont des plus inspirants.
Ce matin, c’est un témoignage touchant et teinté d’humour qu’a livré l’homme d’affaires Benoît Gagné de Saint-Joseph, dans le cadre du 3e Déjeuner reconnaissance de l’année, initié par la Chambre de commerce.
Celui qui est maintenant à la tête de Construction Patrick Gagné et fils a parlé de ses débuts dans le monde des affaires. Il a d’ailleurs évoqué qu’à peine âgé de huit ans, il frappait aux portes de son quartier pour offrir ses services de tontes de pelouses. «J’ai toujours aimé travailler, a-t-il mentionné. Et j’ai toujours voulu être mon propre patron.» Son père alors à la tête de l’entreprise lui montrait les rouages du métier. Au fil des ans, il a laissé les rênes à ses trois fils, dont Benoît Gagné. C’est ce dernier qui a acquis la compagnie en 1989.
À ce moment, il a voulu réaliser son rêve, soit celui d’effectuer l’entretien de routes en hiver. «J’ai soumissionné pour un projet, et je l’ai eu, explique M. Gagné. Mais je n’avais ni garage, ni outils, ni machinerie et ni connaissances dans le domaine pour le faire», a-t-il avoué. Il a donc dû relever son premier défi : emprunter une somme de 700 000$ à la Banque sans avoir d’argent en poche et sans avoir «d’actifs à mettre en garantie». Après maints efforts, il a obtenu la somme convoitée. «Pendant de nombreuses semaines, j’ai dû ne pas dormir beaucoup, a indiqué M. Gagné. Comme je ne connais rien dans le domaine, je me rendais sur les routes pour voir ce qu’il fallait faire et quand.» Avec persévérance et détermination, il a su acquérir les connaissances nécessaires pour développer son entreprise.
Un homme généreux
Également initiateur des Courses d’accélération de camions à Saint-Joseph, Benoît Gagné explique son objectif : «faire manger des gens qui ne mangent pas». «En 10 ans, l’événement a permis de donner 652 000$ à des organismes et des écoles qui en besoin», a affirmé l’homme d’affaires.
Avec émotions, M. Gagné a confié qu’il avait aussi vécu certains défis familiaux. Il a notamment souligné le fait que ses deux fils ont été très malades lorsqu’ils étaient enfants. Malgré tout, il a tenu le coup et continué de foncer pour réaliser ses rêves dans tous les domaines de sa vie. «J’aimerais donner un message aux jeunes, a-t-il mentionné. J'avais des rêves que je ne pensais jamais réaliser, mais je les ai réalisés. Quand on croit à ce qu'on fait, ça arrive. Ça peut être long, mais ça arrive. Et si quelqu’un vous demande de faire du bénévolat, faites-le. Vous allez voir combien c’est gratifiant, valorisant et enrichissant de le faire.»
Le maire de Saint-Joseph a tenu à souligner l’importance de l’homme d’affaires dans la communauté. «Comme on dit en Beauce : des gens comme Benoît Gagné, ça ne court pas les rues ! C’est un travailleur infatigable qui possède une très grande détermination de réussite. En tout, ce sont plus d’un million de dollars qu’il a dû remettre aux jeunes et moins jeunes de la place. Merci Benoît au nom de la Ville de Saint-Joseph et au nom de la communauté.»
Le prochain Déjeuner reconnaissance aura lieu le 30 avril prochain. C’est Luc-André Lussier, vice-président de Lussier Cabinet d'Assurances, qui agira à titre de conférencier.
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Claude Labbé