Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

L'AMDEQ demande un changement quant à la réglementation des permis d’alcool

durée 13h33
28 mars 2014
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante

L’Association des marchands dépanneurs et épiciers du Québec (AMDEQ) revient à la charge sur le dossier des changements souhaités sur certaines dispositions réglementaires de la Régie des alcools, des courses et des jeux (RACJ).

L’association profite de la campagne électorale pour relancer ce dossier qui cause des préjudices inacceptables à l’endroit de ses membres. Yves Servais, directeur général de l’AMDEQ, mentionne que depuis deux ans, aucun changement n’a été apporté malgré le soutien de Me Christine Ellefsen, présidente de la RACJ, qui a répété que les modifications proposées à la loi 68 déposée par l’ex-ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, répondraient à leurs demandes.

M. Servais demande ainsi à M. Dutil de ramener l’essentiel de son projet de loi, précisant que l’actuel ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, n’a rien fait en 18 mois.

L’une des dispositions vise l’élimination de l’obligation d’avoir un dispositif empêchant l’accès aux boissons alcooliques. « Imaginez le travail supplémentaire qu’entraînerait le maintien et l’application d’un tel règlement », affirme Jeannot Boutin, propriétaire de l’Accommodation 7-23, à Saint-Georges.

Un des changements importants souhaités serait l’assouplissement des heures d’exploitation pour la vente des produits alcoolisés par les détenteurs d’un permis d’épicerie. « Dans une région comme la nôtre, les consommateurs seraient heureux de pouvoir acheter de l’alcool plus tôt le matin », poursuit M. Boutin. Selon lui, il faut que ce règlement soit adapté aux nouvelles habitudes de vie et d’achat des consommateurs québécois.

Pour sa part, M. Servais demande également que le gouvernement se penche sur l’une des conclusions du rapport publié lundi dernier par le Conseil d’éthique de l’industrie québécoise des boissons, portant sur les pratiques des grosses chaînes d’alimentation relativement au commerce de la bière.

En effet, dans son rapport 2013, le Conseil réaffirme que les chaînes d'alimentation contournent la loi sur le prix minimum de la bière. On y met aussi en lumière la pratique courante de chaînes d'épiceries et de certaines stations-service qui banalisent l'alcool à un point tel qu'elles font de la bière un produit d'appel pour attirer les consommateurs dans leurs établissements. Cela a pour effet de contourner de manière flagrante le prix minimum de la bière.

« Encore une fois, ces méthodes nuisent à nos commerces et leur font perdre des revenus  », conclut M. Servais.

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


23 avril 2024

L'entreprise duBreton se tourne vers l'Ontario pour s'approvisionner

Afin d’assurer et de maintenir un approvisionnement croissant de porcs certifiés biologiques, le producteur et transformateur de porc biologique, duBreton, vient d'annoncer la signature d’une entente avec un producteur de l’Ontario. « C'est une situation qui est loufoque, qui est impensable », a confié le président de la compagnie, Vincent ...

22 avril 2024

L'entreprise BID Group reçoit un prestigieux prix en automatisation industrielle

L'entreprise d'équipements et d'installations de production pour la transformation du bois, BID Group, vient de recevoir le prestigieux prix Partenaire OEM de l'année, remis par Rockwell Automation. La distinction a été décernée lors de la conférence PartnerNetwork, qui s'est tenue le mois dernier à Orlando en Floride. Le prix reconnaît ...

20 avril 2024

Uber Eats débarque à Saint-Georges

Les services d’Uber Eats sont maintenant disponibles à Saint-Georges et à Thetford Mines. Les restaurants locaux Fromagerie Victoria et le Küto Comptoir à Tartares ont adhéré à ce service de livraison. Selon une étude effectuée par la firme Public First, en 2022, l’application a généré des revenus supplémentaires de 201 millions pour les ...