Une entrepreneure de la région finaliste au concours Tournez-vous vers l'excellence !

Par Nady Larchet, Journaliste
Pour une 13e année consécutive, le concours Tournez-vous vers l’excellence ! vise à mettre en lumière la relève agricole. Cette année, Annie Marcoux de la Bleuètière Marland de Sainte-Marie, se retrouve parmi les 10 finalistes de la province. Parmi eux, trois lauréats se partageront un grand prix de 5 000 $ et deux bourses de 2 500 $. En nouveauté, un finaliste se méritera une bourse de 1 500 $ pour s’être distingué sur le plan du développement durable. De plus, pour une sixième année, le Fonds d’investissement pour la relève agricole (FIRA) décernera une bourse de 1 500 $ à l’un des dix finalistes qui se sera démarqué, notamment par l’importance de son encadrement ou de son mentorat.
La jeune entrepreneure de 29 ans, qui a rejoint l’entreprise familiale en 2015 après un baccalauréat en administration des affaires, a beaucoup contribué au développement de la bleuetière avec ses parents, son frère et tout récemment sa sœur. En effet, elle a réussi à faire prendre un virage agrotouristique au commerce notamment par la mise sur pied un grand kiosque d’accueil et de vente, qui a été possible grâce à une bourse de La Financière agricole.
En plus gérer le kiosque, Mme Marcoux s’occupe également de la supervision du bar laitier, des ventes, des commandes, de la comptabilité, du développement des affaires et du marketing, en plus de participer à l’occasion aux tâches agricoles et à la planification stratégique.
Avant l’ouverture du kiosque, l’entreprise allait assez bien pour ce qui est des récoltes et des revenus, mais les installations pour accueillir les gens étaient désuètes. L’arrivée de cette nouveauté a permis non seulement d’augmenter l’achalandage sur le site, mais également de se faire connaître davantage comme lieu agrotouristique, d’augmenter le chiffre d’affaires et la quantité et la variété de récoltes.
Le domaine de l’agriculture comporte plusieurs défis selon Mme Marcoux, particulièrement en tant qu’agriculteur de la relève. Annie Marcoux s'exprime à ce sujet :
« Il y en a beaucoup ! C’est certain que l’un des plus gros défis est la gestion des stocks périssables. Il faut vendre ce que l’on produit pour ne pas avoir de surplus, et surtout il faut le vendre au bon moment, car des fois ça presse et d’autres fois ça peut attendre. Dans la relève, de plus en plus, les agriculteurs veulent se tourner vers une agriculture plus responsable. On doit travailler en partenariat avec des organismes comme le MAPAQ afin d’avoir une agriculture plus durable, s’éloigner des très grosses entreprises agricoles et revenir à plus petite échelle. »
Afin de réussir dans ce domaine, il faut certes plusieurs qualités, mais il faut tout d’abord être bien entouré. La finaliste du concours se compte chanceuse de pouvoir travailler aux côtés de sa famille.
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