Le Verger à Ti-Paul inaugurait sa cidrerie
Du cidre de pomme brassé à Saint-Elzéar
Les amateurs de produits du terroir peuvent se réjouir : le Verger à Ti-Paul, situé à Saint-Elzéar, sert maintenant du cidre fait à partir de ses propres pommes.
Les quatre propriétaires, Josiane Simard, Daniel Turmel, Chantal Joly et Mario Gilbert procédaient à l’ouverture officielle de la cidrerie la fin de semaine dernière. En entrevue téléphonique, Josiane Simard dit avoir reçu un accueil favorable de la part du public
« Les gens trouvent ça bon et trouvent ça intéressant. Ils nous disent qu’ils ne connaissent pas le cidre. Ce que nous offrons ce n’est pas un produit sucré avec des bulles ultras effervescentes, nous offrons un produit sec et sans sucre. »
Pour le moment deux variétés de cidre sont offertes en fût : le « Saint-Émilio », un assemblage de deux jus de pommes et d’un jus de cerise, et « l’heure est grave », composé de trois jus de pommes. Les deux produits se situent à 6,3% d’alcool. Deux autres variétés seront bientôt disponibles, un cidre houblonné brassé avec le houblon des Jarrets noirs et un cidre à l’argousier.
Un projet qui allait de soi
C’est grâce à la visite de Cillian Breathnach, qui souhaitait utiliser les pommes laissées pour compte pour en faire du cidre, que les propriétaires ont eu l’idée de faire pareil. L’Irlandais d’origine aide depuis à l’élaboration des recettes.
« Ça va nous aider à minimiser les pertes dues aux vents ou à l’autocueillette. Ce sera aussi un bon moyen d’écouler les variétés qui sont moins appréciées par le public », ajoute l’ancienne employée de Destination Beauce.
Il ne faudrait pas croire cependant que la présence d’alcool sur le site va détourner le Verger à Ti-Paul de son ambiance familiale.
« Même s’il y a des gens qui consomment au bistro, ça n’empêche pas les familles de venir cueillir leurs fruits. On veut que tout le monde se sente comme chez eux », a tenu à préciser la propriétaire, elle-même maman de jeunes enfants.
Bientôt sur nos tablettes ?
Pour le moment, il faudra se déplacer au verger pour goûter les différents cidres : « Nous voulons tester nos produits avec les gens qui viennent chez nous avant », explique Josiane Simard. « Dans le meilleur des mondes, nous pourrons avoir des fûts dans des restaurants ou des bars de la région. »
Avant d’embouteiller ses produits, le Verger Ti-Paul souhaite offrir au moins huit cidres en fût et les avoir testés à plusieurs reprises, mais cela reste définitivement dans les plans des quatre entrepreneurs.
2 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.