Depuis le mois de mai
Déficit hydrique généralisé en Chaudière-Appalaches

Par Salle des nouvelles
Malgré une augmentation des précipitations depuis le début du mois de juillet, les gestionnaires du milieu agricole constatent, sans étonnement, un déficit hydrique généralisé sur l’ensemble du territoire de Chaudière-Appalache depuis le début du mois de mai.
C'est du moins ce qui ressort d'une vidéoconférence tenue le 20 juillet à laquelle ont pris part 18 représentants de la Fédération régionale de l'UPA pour faire le suivi des impacts de la sécheresse et l’intervention anticipée du Programme d’assurance-récolte (ASREC) avec des représentants des deux centres de services régionaux de la Financière agricole du Québec (FADQ).
Les représentants ont témoigné des défis et besoins particuliers de leur localité dont le stress hivernal et les sources d’eau très basses ou à sec dans les secteurs de Saint-Adrien-d’Irlande, de Lotbinière et de Bellechasse (nécessitant parfois le transport d’eau pour abreuver des troupeaux).
Les représentants de La Financière ont rappelé l’importance que les producteurs avisent leur conseiller de tous dommages. Le besoin de nouvelles stations météorologiques dans certains secteurs a également été discuté.
Jusqu’à présent, 336 avis de dommage ont été transmis dans la région pour l’ensemble des productions dont 207 dans les systèmes collectifs (foin, maïs fourrager, maïs-grain et certaines cultures émergentes).
Rappelons qu’une « cellule de crise » pour la sécheresse a été créée à l’échelle provinciale regroupant la Confédération de l’UPA, la FADQ et le MAPAQ. Deux rencontres ont eu lieu et une troisième est prévue pour le 28 juillet.
L’UPA demande qu’un bureau de coordination provincial soit d’ailleurs créé pour optimiser l’approvisionnement en foin des régions du Québec en pénurie.
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