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Usine de Vallée-Jonction

Conflit chez Olymel : la direction n'a plus rien à offrir

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3 août 2021
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Léa Arnaud
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Par Léa Arnaud, Journaliste

La direction d’Olymel « n’a plus rien à offrir » dans la négociation qui perdure depuis trois mois avec le syndicat des travailleurs de son usine de Vallée-Jonction.

Rappelons qu’après une vingtaine de rencontres de conciliations, le monétaire est toujours au cœur du problème. Le syndicat en demande toujours plus, mais l’employeur est arrivé au bout de ses capacités. 

« Il faut savoir qu’au début de ce conflit, les travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction gagnaient plus de 20 % de plus que la compétition nationale », a expliqué Paul Beauchamp, le premier vice-président de l’entreprise, en entretien téléphonique avec EnBeauce.com.

Selon lui, la dernière proposition de l'équipe de conciliation remontait cet écart à 35 % par rapport à la compétition nationale d’Olymel. Pourtant, l’entreprise à tout de même accepté l’offre dans le but d’avoir un règlement rapide.

« C’était à la limite de ce qu’on pouvait offrir, nous on a plus rien à offrir. Vous comprendrez qu’il y a des seuils qu’on ne peut se permettre de dépasser. Bien qu’on puisse trouver que ce n’est jamais assez, il faut penser à s’en satisfaire malgré tout. » 

L'employeur respecte le choix du syndicat d’avoir réfuté cette même proposition, tout en précisant que ce n’est pas pour autant qu’Olymel pourra offrir plus. 

Paul Beauchamp a également réitéré ses propos sur la responsabilité du syndicat quant à la situation des porcs en attente et sur l’avenir de l’entreprise. « Ça rapproche l’euthanasie, le gaspillage alimentaire et ça crée des inconvénients majeurs pour les travailleurs et la région. Là c’est aux travailleurs d’en assumer les conséquences. C’est entre leurs mains. »

Enfin, tout comme la partie syndicale, la direction d’Olymel reste disponible pour répondre aux appels et aux convocations du conciliateur.

À lire également
Les employés d'Olymel soutiennent les décisions de leur syndicat

commentairesCommentaires

3

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  • S
    Sergio
    temps Il y a 3 ans
    Une usine ça fabrique....
    Une abattoir ça abat.....
    Le Seigneur ici n'a rien à voir avec la création ....SVP Prions le Seigneur...afin que sa thérapie lui permettre de travailler dans une usine.....
  • AN
    Alain Noël
    temps Il y a 3 ans
    Je suis convaincu que longtemps avant ce conflit,le climat de travail dans l'usine devait être malsain. Si des efforts avaient été fait pour rendre les conditions de travail plus agréable,des deux côtés on serait plus enclin à s'entendre. Ce n'est pas avec le couteau sur la gorge qu'on règle un conflit,ça laisse des cicatrices parfois douloureuses
  • MM
    Michel Marineau
    temps Il y a 3 ans
    Au Québec il n’ont pas de compétition, il ont le contrôle et les autres vont s’ajuster aussi, facile de dire qu’il ont atteint leurs boute . Il ont fini par faire plier la volaille m’es j’espère que eux autres vont avoir leurs conditions et ce n’est rien d’extraordinaires.
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