Au Centre Caztel à Sainte-Marie et en virtuel
Plus de 180 participants à la première assemblée générale annuelle hybride de l'UPA
Plus de 180 délégués se sont réunis ce mercredi, au Centre Caztel à Sainte-Marie et de manière virtuelle, pour participer à l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’Union des Professionnels agricoles (UPA) de la Chaudière-Appalaches.
Cette rencontre a été l’occasion de faire le point sur ce qui a marqué la dernière année en agriculture. Ainsi, le projet de réforme du financement de l’Union, la récupération des plastiques agricoles, l’impact des conflits de travail sur les filières agroalimentaires et la protection du territoire agricole ont particulièrement retenu l’attention des participants.
Qui plus est, le président de la Fédération, James Allen, le 1er vice-président, Jean Lambert et Natacha Lagarde, 2e vice-présidente, ont tous été réélus, sans opposition, pour un nouveau mandat.
Dans son discours du président, James Allen a souligné que les événements récents démontrent que la fragilité des activités de transformation, face aux conflits de travail et à la concentration des entreprises agroalimentaires de transformation et de distribution, sont deux grands défis pour les filières et les producteurs qui en dépendent. Il a également abordé le rôle et l’importance du syndicalisme agricole pour y faire face.
Le président général de la Confédération de l’Union des producteurs agricoles, Marcel Groleau, a partagé sa vision du futur de l’Union et a effectué un tour d’horizon des grands enjeux de l’agriculture. Il a entre autres parlé des changements climatiques et de l’autonomie alimentaire. Il a également profité de l'occasion pour faire une rétrospective sur son engagement dans le syndicalisme agricole.
Les participants à cette assemblée ont adopté de nombreuses résolutions, lesquelles guident le mandat et les actions de la Fédération. Les résolutions adoptées concernaient, entre autres, le projet de réforme du financement de l’Union, la récupération des plastiques agricoles, la date butoir pour l’épandage des engrais de ferme, la protection du territoire agricole et un projet de modernisation législative pour limiter les impacts des conflits de travail sur la production agricole.
En conclusion, le président a signalé que l’assemblée, qui a été la première à la fois en présentiel et en virtuel, marquait une nouvelle étape pour l’organisation et témoignait de la faculté de l’organisation à se renouveler pour rejoindre ses membres.
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