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L’UPA donne sa vision de l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire

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20 septembre 2007
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Après que l’Union des producteurs agricoles (UPA) ait présenté un mémoire, plus tôt cette semaine, à la Commission sur l’avenir de l’agriculture et de l’agroalimentaire québécois, le directeur régional de la fédération de l’UPA de Beauce, Denis Lacasse, est confiant que les recommandations apportées par l’UPA pourraient aider davantage les producteurs de la région.

Ainsi, le mémoire vise les agriculteurs, mais aussi les gouvernements, les intervenants du domaine de l’agroalimentaire et également les consommateurs. Il a été créé en regard des préoccupations communes à ces différents groupes comme la mondialisation, le marché, les produits locaux, etc. Le mémoire renferme donc des pistes de solution à divers problèmes et des recommandations pour l’avenir s’orientant sous six thèmes différents, soit « prendre notre place dans le trafic de la mondialisation », « notre vision d’un marché équitable », « pour un juste équilibre entre l’État et le marché », « soutenir une agriculture durable », « l’agriculture et la forêt privée pour développer nos régions » et « accès au savoir, transfert et établissement ».

L’implication des gouvernements
M. Lacasse est d’avis que si les gouvernements intervenaient plus dans le dossier de l’agriculture et de l’agroalimentaire, les producteurs du Québec et de la région de la Beauce n’en seraient qu’avantagés. « Le gouvernement aide déjà les producteurs, mais il n’a pas vraiment le choix, en quelque sorte, pour que nous puissions faire face à la compétition des producteurs étrangers qui, eux, reçoivent également de l’aide de leur pays. On peut voir ça comme une sorte de spirale d’aide. Cependant, là où le gouvernement devrait intervenir, c’est du côté de la réglementation des produits qui entrent au pays. Il devrait exiger que les produits importés chez nous soient soumis aux mêmes règles et aux mêmes critères que ceux de nos producteurs », a mentionné M. Lacasse.

Celui-ci donnait l’exemple des pays où les producteurs laitiers ont le droit de donner des hormones à leurs vaches leur permettant de produire 20 % plus de lait que la normale. « Le lait de ces vaches ne devrait pas pouvoir entrer au pays, puisqu’il est interdit pour les producteurs d’ici de donner de telles hormones à leurs vaches laitières. Les règles que nos producteurs doivent respecter devraient également s’appliquer aux produits importés au pays », a ajouté M. Lacasse.

Mettre de l’avant les produits locaux
Dans le mémoire de l’UPA, plusieurs recommandations ont été évoquées pour mettre de l’avant les produits locaux, comme mettre en branle une vaste campagne de valorisation des produits québécois en soulignant leur qualité et leurs avantages sociaux, économiques et environnementaux. « À ce sujet, je pense qu’il est évident qu’il faut faire de la promotion pour mousser nos produits locaux auprès des consommateurs. Cependant, il faudrait également que nos produits soient mieux identifiés et plus visibles aussi sur les tablettes. Si vous allez acheter un morceau de porc à l’épicerie, par exemple, comment allez-vous faire pour savoir si le porc que vous allez consommer provient du Québec? Il n’y a pas de réponse à cette question parce qu’il n’y a rien sur ces emballages qui permettent aux gens de connaître cette information », a indiqué M. Lacasse.

De plus, il en est tout autrement en l’Europe. En effet, selon M. Lacasse, sur chaque emballage de viande en Europe, il y a un code à barres qui permet d’identifier le nom de la ferme d’où provient l’animal et aussi une description. « Ici, nous avons un système d’identification, mais celui-ci s’arrête au moment de l’abatage des animaux, alors que l’identification devrait se poursuivre jusque dans les épiceries », a ajouté M. Lacasse.

Les produits biologiques
En ce qui a trait à la production biologique, l’UPA demande au gouvernement d’offrir une aide aux producteurs qui veulent transiger vers le biologique. « Il est certain que si le gouvernement attribuait une telle aide, il y aurait plus de producteurs biologiques dans la Beauce. Cependant, il faut savoir qu’il est très difficile de changer pour obtenir la certification biologique », a soutenu M. Lacasse.

En effet, pour un producteur laitier, la transition vers le biologique signifierait pour lui de changer toute la culture de ses champs pour que l’alimentation de ses bêtes soit biologique, ce qui engendre des coûts énormes. « La transition vers le biologique est beaucoup plus facile pour les producteurs de fruits et de légumes. Dans la Beauce, nous avons peu de producteurs biologiques et ceux-ci sont surtout concentrés dans la production de lait, de légumes, dans l’acériculture et un peu dans le bœuf », a mentionné M. Lacasse.

Pour les personnes intéressées à consulter le mémoire de l’UPA, il
est possible de le télécharger en visitant le site Internet suivant : http://www.upa.qc.ca/fra/index_flash.asp sous la rubrique « salle de presse ».

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