Il était possible d’essayer différents modèles de voitures électriques ce samedi 14 novembre de 10 h à 15 h. L’événement était organisé par Neil Mathieu, propriétaire d’une « Tesla » et directeur régional de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ).

Au total, près de quinze automobiles électriques se retrouvaient dans le stationnement du Carrefour Saint-Georges. Plusieurs modèles étaient présentés : « Tesla », « Nissan Leaf », « Chevrolet Volt », « Kia Soul », « Mitsubishi iMiev » et « GM Spark ». Pour essayer les voitures, il suffisait de s’inscrire en fournissant permis de conduire et preuve d’assurance. Les essais étaient gratuits.

« D’ici la fin de la journée, nous allons atteindre les 100 essais. C’est bien de voir que ça intéresse les gens. Certains propriétaires sont venus de Sherbrooke et Québec afin de participer à l’événement. Je suis content du niveau de participation et de l’enthousiasme exprimé par les gens, » a commenté Neil Mathieu.

Selon l’initiateur de l’activité, les voitures électriques sont de plus en plus présentes en Beauce. À l’échelle de la province, le nombre d’autos électriques tend à doubler chaque année, ce qui prouve que le changement est enclenché.

« Maintenant, le plus grand défi c’est de munir les municipalités de bornes électriques afin de recharger les batteries. On en retrouve déjà beaucoup, mais il faut accroitre ce nombre davantage. Également, il faut privilégier les bornes rapides, celles qui permettent de recharger une batterie en vingt minutes seulement, » affirme M. Mathieu.

Le futur est électrique?

Les véhicules électriques semblent être l’alternative par excellence pour remplacer les véhicules à essence. En effet, les véhicules électriques sont silencieux et modernes. De plus, ils ne libèrent pas de CO² dans l’atmosphère. Au point de vue du confort et de la performance, les voitures électriques n’ont rien à envier aux voitures à essence.

Le pétrole est une énergie polluante et non renouvelable, tandis que l’électricité est une énergie relativement propre et renouvelable. N’est-ce pas suffisant pour affirmer que « le futur sera électrique »?