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Mythe et Réalité

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18 février 2017
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Mythe et Réalité

 

On estime que 20% des gens souffriront d’une maladie mentale à un moment ou l’autre de leur vie. En fait, nous serons tous touchés, de près ou de loin par les effets de la maladie mentale. Malgré cela, plusieurs mythes perdurent dans notre société et marginalisent les personnes atteintes et leurs entourages. Puisqu’il importe d’apprendre à distinguer le vrai et le faux, voici quelques exemples des mythes les plus communs.

 

Mythe #1 : Les personnes atteintes de maladie mentale sont soit moins intelligentes et/ou plus faible et/ou plus pauvres que le reste de la population.

Réalité : La maladie mentale ne fait pas de différence entre le niveau d’intelligence, le statut socio-économique, l’éducation, la religion ou le sexe. Comme le diabète ou les maladies cardiaques, la maladie mentale ne vise pas les gens en fonction de leurs qualités ou leurs défauts.

 

Mythe #2 : Les mauvaises habiletés parentales causent la maladie mentale.

Réalité : Aucun facteur à lui seul ne peut causer de maladies mentales. Une combinaison complexe de facteurs génétiques, biologiques, physiques et sociaux constituerait les principaux éléments contribuant au déclanchement d’une maladie mentale. Il demeure important de souligner que la famille et les proches jouent un rôle primordial dans le rétablissement de la personne atteinte.

 

Mythe #3 : Recevoir un diagnostic de maladie mentale veut dire que la qualité de vie de la personne est brisée pour toujours.

Réalité : Une maladie mentale non traitée peut interrompre le cheminement personnel d’une personne. Malgré le fait que plusieurs éprouvent des difficultés à se rétablir, un grand nombre de ces personnes s’améliorent voire se rétablissent complètement. La maladie mentale est traitable, une combinaison de thérapie, de médicament et de soutien peut s’avérer très efficace.

 

Mythe # 4 : La consommation de drogue cause la maladie mentale.

Réalité : L’alcool et les drogues jouent parfois un rôle dans le développement de certains symptômes ou troubles, mais ne causent pas la maladie. L’alcool et les drogues sont souvent consommés comme moyens d’affronter la maladie, même si en fait ils peuvent aggraver les symptômes.

 

Mythe #5 : Les personnes souffrant d’une maladie mentale sont violentes et dangereuses.

Réalité : Les statistiques démontrent que les personnes souffrant d’une maladie mentale ne sont pas plus violentes que tout autre groupe de la population. Cette croyance populaire vient plutôt des médias qui véhiculent parfois une image négative de ses personnes à la suite de la couverture médiatique de certains crimes. Les études démontrent plutôt que les personnes atteintes sont beaucoup plus susceptibles d’être victimes de violence que d’être violentes.

 

Mythe #6 : Ce sont les personnes atteintes qui ont besoin d’aide et non pas leurs familles.

Réalité: Il est essentiel que la personne atteinte puisse bénéficier d’une aide adéquate. Par contre, il ne faut pas oublier les membres de l’entourage de cette personne. Une étude interne de la FFAPAMM démontre que 82% des familles se disent épuisées. Rappelons-nous que les familles peuvent être un soutien très important pour la personne malade. Mais une famille fatiguée, essoufflée ou malade n’est pas très aidante.

 

Mythe #7 : Si on s’éloigne de la personne atteinte, cela signifie qu’on l’abandonne.

Réalité : La prise de distance n’est pas synonyme d’abandon. Il s’agit souvent pour le membre de l’entourage de respecter ses propres limites. Prendre une juste distance permet de retrouver ses capacités de penser et de réfléchir et peut même contribuer à augmenter l’autonomie à la personne atteinte.

 

Une bonne information permet de dissiper ses mythes. Maintenant, prenons du recul afin d’être plus conscient de nos pensées ou opinions erronées. Nous pourrons ainsi faire une différence et contribuer à changer la façon de penser des gens envers les personnes vivant avec une maladie mentale.
 

Références :
http://www.ffapamm.com/
http://www.cerclepolaire.com/
http://www.cmha.ca/fr/mental_health/

 

Catherine Cliche

Directrice générale, 477, 90e rue, Saint-Georges, 418 227-6464

 

477, 90e Rue, Suite 240, (Place 90),  Saint-Georges, Qc   G5Y 3L1
Tél. : 418-227-6464   |   Fax. : 418-227-6938
Courriel : lesillon@globetrotter.net   |   Site Web : www.lesillon.com

 

REGROUPEMENT DE PARENTS ET AMIS DE LA PERSONNES
ATTEINTE DE MALADIE MENTALE. TERRITOIRE BEAUCE ETCHEMINS.
Nous accompagnons les membres de l'entourage à trouver un équilibre de leur Santé Mentale, suite à l'annonce d'un diagnostic d'un proche.

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