En 1960, le premier commerce au nord du pont de fer, sur la 1re avenue dans l'Est, était le magasin Smith qui vendait des vêtements pour dames, dont de magnifiques robes de mariées. L'édifice suivant, juste à côté, était un imposant immeuble à deux étages, dont le rez-de-chaussée accueillait le vendeur de chaussures Paul-Maurice Bégin à gauche et le Salon Jacqueline à droite (photo 1). Le propriétaire de cette bâtisse était M. Charles-Eugène Roy qui avait son salon de barbier (et petite librairie) au sous-sol et qui habitait avec sa famille au deuxième étage. On voit la grande galerie sur laquelle les occupants de la famille Roy se berçaient régulièrement par beau temps tout en regardant le trafic de la 1re avenue (photo 2 et 3). Cette scène a été immortalisée dans les premières secondes du film l'Immigré qui fut tourné à Saint-Georges en 1959, mettant en vedette la renommée actrice Monique Miller. On y voit en effet l'enseigne du magasin Salon Jacqueline à travers l'écriture du générique du film. Ce fut sûrement le plus importante publicité dont bénéficia ce commerce au cours de son existence. On voit encore une partie de la façade de ce Salon sur la 4e photo. Celui-ci fut fondé par dame Arthur Gilbert, dont le nom de fille était Yvonne Morissette. On y fabriquait et vendait des chapeaux, comme c'est écrit sur la 4e photo. La propriétaire n'avait pas lésiné sur le moyens et livrait sa marchandise dans de superbes boites à chapeaux (photo 5). On y vendait aussi des foulards et on y faisait de la couture. Ce magasin a été en opération dans la 2e moitié des années '50 et au début des années '60. Ce fut un autre des nombreux commerces que la première avenue a connu au cours de sa période d'âge d'or, entre 1940 et 1990. Cette artère commerciale a complètement changé d'allure depuis cette époque, mais heureusement, certains réussissent encore à tirer leur épingle du jeu.
Un des petits-fils, qui était alors âgé de 13-14 ans, aidait parfois sa grand-mère en lui préparant les boutons recouverts de tissu appareillé aux manteaux qu'elle fabriquait ou réparait. Il se servait d'un petit appareil spécialement conçu pour insérer une pièce de tissu sur un bouton de métal sur lequel il ajoutait un cercle métallique qui maintenait le tissu en place. C'était ingénieux comme travail. Est-ce ce qui a poussé ce jeune homme à devenir plus tard ingénieur? Il a longtemps oeuvré pour la ville. Il est maintenant à la retraite, c'est Robert Gilbert.
Photo 1 et 5 courtoisie de Denis Rodrigue. Photos 2 et 3 extraites du film l'Immigré. Photo 4 du fonds Claude Loubier. Texte et recherches de Pierre Morin.
Fondée en 1992, la Société Historique Sartigan est un organisme à but non-lucratif, financé par les dons, dont la mission est la protection, l'interprétation, la valorisation et la diffusion du patrimoine de Saint-Georges et de ses environs.
Des membres de la Fédération des Médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) et de la Fédération des Médecins spécialistes du Québec (FMSQ) ont jeté un nouveau pavé dans la mare la semaine dernière en s’en prenant au Président du Collège des Médecins du Québec (CMQ), le Dr Mauril Gaudreault, réclamant un vote de blâme.
Quel crime le Dr Gaudreault ...
LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE SARTIGAN
L'érection de la municipalité de Saint-Georges-Est eut lieu le 12 décembre 1907. La 1re élection fut tenue en janvier 1908 et c'est le marchand général Joseph Gagné qui en fut le 1er maire. Il occupa ce poste de 1908 à 1911. Son magasin général, construit vers 1890, ...
Alors qu’il est parfois difficile de trouver des volontaires intéressés à s’impliquer en politique, d’autres s’accrochent à leurs postes, se croyant indispensables et ne sachant quand se retirer avant d’être poussés vers la sortie.
Dans cette chronique, je me permettrai de traiter de trois cas récents : Joe Biden, Justin Trudeau et François ...