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Naturo Santé

Le dessous de l'habit du prisonnier

durée 05h00
26 novembre 2022
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Par Cameron Olsen N.D.

Chronique Santé par Cameron Olsen N.D.

Le dessous de l'habit du prisonnier

Quand je suis arrivé à Montréal en 1992, je ne parlais pas un mot français et je ne m'imaginais pas non plus en être capable. Je suis passé par les étapes de frustration et même de colère, comme plusieurs amis immigrants. Je les entends me dire :« nous sommes au Canada, ça parle anglais!! » Et je leur dis :« non, vous êtes au Québec, et c'est le français! »

Sincèrement, c'est pour cette raison que je voulais venir à Montréal, je ne voulais pas vivre dans un monde anglais. C'est juste que la langue française semblait vraiment inaccessible! Peu importe ce que les gens disaient, ce que j'entendais était plus mystérieux et surtout plus profond que nos petits échanges inconséquents entre nous, les anglais. Bien sûr, mon ADN culturel anglophone travaillait contre moi. Dans les 18e et 19e siècles, la langue française a été appropriée par la classe élite anglaise afin de pouvoir intimider et donc garder à distance les classes inférieures. Pour un anglophone, la langue française symbolise un monde, comme j'ai dit, inaccessible.

Éventuellement, j'ai quitté Montréal pour habiter à Lévis. J'ai perdu la gêne et en plus chaque phrase qui sortait de ma bouche était riche de l'intention de m'exprimer dans cette belle langue! Encore mieux, je commençais à comprendre ce que j'entendais. C'est drôle, parce que ce sont les mêmes choses que nous nous disions entre nous en anglais! Aucun mystère et pas plus ou moins profondes non plus. Vraiment les mêmes niaiseries!

Sauf les sacres. En anglais, on sacre par les mots de sexe et des parties du corps, probablement enraciné dans la culture défendue du désir sexuel pendant l'époque d'Élisabeth I. Son surnom « la reine vierge » cache le fait qu'elle a eu des amants, mais elle ne s'est jamais mariée. 250 ans plus tard, la reine Victoria assit en dominion dessus une culture de déviance sexuelle derrière une façade de noblesse et supériorité morale. Entre les deux reines, Charles I et II ont réussi à créer une guerre civile qui a vu l'exode des ultra-religieux « puritains » en Amérique à la recherche d'une vie pudique, empreint de la peur de la honte sexuelle.

Les Québécois pour leur part sacrent en utilisant les mots de l'église, ses fournitures, ses symboles et ses rituels. On se régale bien là-dedans en plus!  

La  semaine passée, j'ai eu l’occasion d'accompagner ma conjointe à une conférence organisée par Mélissa Normandin-Roberge et son organisme « Les Paillettes, Inc. » L'événement s'appelait #néepourbriller. Les Paillettes est un regroupement de femmes entrepreneurs qui soutient ceux qui cherchent à se développer dans l'entrepreneuriat. Bien sûr, c'est beaucoup plus que ça. Tout est dans le mot « paillettes ». Lors de cette conférence, j'ai vu un groupe de personnes qui se libèrent de la peur et de la culpabilité qui nous bloquent tous dans nos chemins de réalisation de soi. Il peut s'agir de la culpabilité à suivre son chemin ou de la peur de mettre ses rêves en premier, la culpabilité à créer de la richesse, à réclamer l'abondance, à vivre ses passions en pleine vue; la culpabilité de rejeter ses croyances limitantes et de changer, la peur de ne pas combler les attentes des autres, de questionner les règles et de se laisser briller. Le sentiment de la culpabilité nous fait croire ce qui n'est pas nécessairement vrai. Mais ça vient d'où??

J'ai entendu dire qu'un peuple sacre par ce qui l'opprime et se laisse contrôler par la culpabilité, mais je pense que nous méritons un changement. En dessous de nos habits de prisonnier de peur et de culpabilité, nous sommes authentiques, vêtus en paillettes, il n'y a pas de couleur, pas de forme. Ça brille et c'est magnifique!

www.paillettesinc.com

 

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