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Nathalie Loignon en terrain connu

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1 novembre 2007
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Plus de dix ans après avoir complété sa formation collégiale au Cégep Beauce-Appalaches, l’auteure jeunesse Nathalie Loignon de Saint-Georges est venue donner un atelier de création à près d’une trentaine de jeunes passionnés des mots lors d’un marathon d’écriture organisé par le campus. À cet âge, Nathalie se doutait qu'elle allait devenir une auteure et encore moins publier cinq livres. « J’aimais déjà l’écriture, mais de publier non je ne pensais pas que c’était accessible. Finalement, ça se fait », lance-t-elle.

Se retrouver dans le Cégep demeure spécial. « Je me retrouve ici, ça n’a pas changé. C’est l’Entrecours », sourit-elle. J’avais fait une année en économie gestion. J’ai été en voyage et je suis revenu une année plus tard pour faire mes sciences humaines. Ensuite, je suis allée à l’Université de Sherbrooke pour décrocher un baccalauréat en études françaises puis une maîtrise en création à l’UQAM. J’ai publié quatre livres jeunesse et j’ai publié comme maîtrise un roman adulte », partage Nathalie.

À ce jour, l’auteure georgienne a produit ces romans jeunesse : Chagrine, Christophe au grand coeur, Du bout des doigts le bout du monde et Songes et mensonges. Puis elle a publié ce roman adulte La corde à danser.

Par hasard
C’est un peu par hasard qu’elle a pu publier son premier livre. Elle a été grandement encouragée par ses professeurs et proches de participer à un concours de littérature jeunesse. Ce concours, qu’elle a remporté, lui permettait de publier son premier roman, Christophe au grand cœur. Ça l’a conduite à faire des animations dans les écoles primaires et les salons du livre. Publié en 2000 chez Dominique et compagnie, cet ouvrage lui a valu le Prix Henriette Major et le Prix Alvine-Bélisle. Toujours pour ce titre, Nathalie Loignon a également été retenue comme finaliste pour le Prix M. Christie, le Prix Cécile-Gagnon et le Prix Hackmatack. « Ça a été une belle expérience, ce concours a fait plus de pub et m’a permis de gagner d’autres prix. Cela a permis d’élargir mon lectorat aussi », raconte Nathalie.

« Le premier a été réédité à 15 000 copies. En littérature jeunesse, lorsque tu vends 3000 livres c’est considéré comme un grand succès littéraire. Celui-ci a dépassé toutes mes attentes », confie l’écrivaine.

Même si métier d'écrivain constitue une belle vocation, en vivre, c’est différent. « Je ne voudrais pas faire cela pour vivre, puisque je serais obligé de créer. Pour l’instant, j’ai la liberté pas toute la liberté que je veux bien me donner », affirme Nathalie. Dès janvier, elle terminera son congé de maternité et réintégrera le corps enseignant du Collège Brébeuf en tant que professeure en littérature.

Plus le temps d’écrire
Vivant à Montréal depuis six ans, Nathalie écrit de moins en moins, mais continue de créer… des bébés. « Je n’ai pas le temps d’écrire du tout. Avec mes deux enfants à la maison, le premier d’un an et demi et l’autre de six mois, ça roule à la maison », raconte l’auteure georgienne.

Elle s'attend que le goût de l’écriture reprendra sûrement son cours normalement. « Ça se poursuit. Ma carrière d’auteure est un peu en veilleuse à cause des enfants. C’est sûr que je ne vois pas le jour où je vais arrêter », pense-t-elle.

Un bon écrivain
Pour être un bon écrivain soit en littérature jeunesse, il faut être persévérant et passionné. Il ne faut pas trop se casser la tête. Il y a un chemin quelque part, il faut trouver le nôtre. Ce n’est pas facile de trouver la voie, mais il faut juste emprunter les détours pour nous permettre d’aller plus loin », philosophe Nathalie.

 

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