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La guerre n’aura pas lieu ce soir au Cégep Beauce-Appalaches

durée 16h57
3 avril 2008
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La troupe de l’Épisode présente ce soir dès 20h « La guerre n’aura pas lieu » à l’auditorium du Cégep Beauce-Appalaches. Une autre représentation aura lieu le 5 avril à la même heure. Le metteur en scène, Harold Gilbert, s’est amusé énormément à réadapter et rebaptiser, l’histoire de Troie, d’Ulysse. De plus, il s’agit de sa dernière pièce avec la troupe et le Cégep.

«Ah! je me suis beaucoup amusé. Visuellement, c’est très beau, les décors et les costumes. Je trouve qu’il y a un bel équilibre du jeu et un beau rythme. Ce n’est pas une pièce qui passe facilement à la première lecture, mais ça passe très bien sur scène. Par bout c’est drôle et parfois léger. Les étudiants se sont appropriés de ce texte-là et ont vraiment du plaisir à le jouer. Ce qui fait que c’est une belle année. Ça clôt bien le travail», commente M. Gilbert particulièrement satisfait du travail de ses 25 comédiens.

Inspiré du classique de Jean Giraudoux intitulé « La guerre de Troie n’aura pas lieu », le metteur en scène s’est donc permis de changer le nom d’Andromaque et autres héros de la Grèce antique qui composaient la pièce originale. Elle questionne l’utilité de la guerre dont la nécessité est questionnée tout au long de la pièce. «Dans le fond, c’est l’histoire de Troie que j’ai repris. J’ai changé le nom des personnages et le tout se produit dans un espace-temps qui n’existe pas», indique-t-il.

Cette pièce est totalement antimilitariste à l’image du metteur en scène. «Je ne porte pas de jugements contre les individus, mais je suis contre la guerre et contre l’armée. C’est intéressant puisque la guerre relève vraiment d’un enlèvement. Entre autres, il y a un dialogue merveilleux à la fin sur le fait que les dirigeants regardent la guerre d’une terrasse. Ça rend intéressant. Il y a vraiment des phrases-chocs et c’est vraiment léger et comprends beaucoup d’humour», relate ce dernier

La direction technique est sous la responsabilité de Jean-Pierre Bérubé et la confection et la réalisation des costumes est de Julie-Dominique Rathier.

Après 13 ans et 20 productions…
Après 13 ans et 20 productions, Harold Gilbert met ainsi terme en avril à son association avec le Cégep pour caresser d’autres projets personnels. Il compte poursuivre son implication au sein du théâtre local. «J’ai des projets. À l’automne, je veux monter une pièce avec ceux dont j’ai fait Dracula. J’ai le goût de travailler avec des adultes que d’être avec des jeunes. Ça fait plusieurs années, puis même avant le Cégep j’ai travaillé en Ontario. Ça fait 20 ans que je suis dans le théâtre», indique l’artiste originaire de Sainte-Aurélie.

D’ailleurs, il s’est mis aussi à l’écriture de son roman et souhaite aussi consacrer son temps à la peinture. «Je travaille à l’écriture d’un roman fantastique puis je veux m’adonner à la peinture. La peinture c’est plus ma passion. J’ai le goût d’exposer et sortir de la Beauce», commente M. Gilbert.

C’est drôle, je n’ai jamais étudié en théâtre, je ne voulais pas vraiment m’en aller là-dedans. Je n’étais pas un amateur de théâtre et je n’y allais jamais. Je n’aime pas m’asseoir et aller au théâtre. Mais moment donné je travaillais avec des gens dans le théâtre et c’est la peinture qui m’a amené à faire les décors et m’impliquer au théâtre. J’écrivais un peu à travers. Des professionnels m’ont dit que j’avais du potentiel. Je me suis lancé là-dedans», se rappelle-t-il.

Il s’est donc aventuré dans ce domaine chez les Ontariens. «Je me suis impliqué dans quelques compagnies. J’ai fait des projets très beaucerons, c'est-à-dire tout seul et pas d’argent. Cela a bien été. Je suis revenu en Beauce, cela a été mon gagne-pain avec d’autres affaires. Ça m’a rattrapé», indique M. Gilbert.

Le théâtre prenait beaucoup de place dans la vie de l’artiste. Il se sentait un peu essoufflé voilà pourquoi il a souhaité ce départ. «C’était une décision vraiment mûrie. En même temps, c’est bon pour la troupe. Pour les jeunes, c’est un bon timing», croit ce dernier. Sa collègue et amie, Mme Rathier, quittera aussi ses fonctions de costumière à la fin de la présente saison.

Les billets sont en vente auprès des comédiens, au comptoir des Services aux étudiants du cégep ainsi qu’à la porte le soir des représentations au coût de 10$ (régulier) et 5$ (étudiant). C’est une invitation à toute la population à venir voir et écouter cette pièce de théâtre engagée et d’actualité. Pour tous renseignements ou information, composez le 228-8896, poste 294.

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