Certains doutes subsistaient quant à a la décision de célébrer le Canada le 1er juillet, alors que c’était jour de travail le lendemain, plutôt que la veille comme ce fut le cas lors de la Saint-Jean Baptiste. Malgré tout, plus de 6000 personnes se sont déplacées pour l’événement qui a été bien apprécié de l’ensemble.

Les festivités ont commencé tôt au Parc des sept chutes où les enfants pouvaient s’amuser dans diverses installations de jeux, en plus de recevoir maquillages et ballons aux couleurs canadiennes. Sur l’heure du dîner, le traditionnel gâteau a été servi après des discours prononcés par le maire François Fecteau et les deux députés beaucerons Robert Dutil et Maxime Bernier.

L’action s’est ensuite transportée à la Place de l’église où les citoyens étaient invités, comme chaque année, à assister à un spectacle de musique en attendant les feux d’artifice de fin de soirée. Des citoyens avaient émis certaines critiques envers l’organisation, lors de la fin de semaine, déplorant que l’événement se tienne le 1er juillet et non le 30 juin. La tenue de l’activité le dimanche aurait permis, selon ceux-ci, d’attirer une plus grande foule. La décision ne revenait toutefois pas à la municipalité, puisque la célébration est financée par une subvention pancanadienne, sous le grand éventail Célafête, qui oblige les bénéficiaires à organiser leur événement le 1er juillet.

Malgré tout, environ 6000 personnes se sont donné rendez-vous sur le parvis de l’église selon l’estimation faite par les organisateurs. The Socoombs est venu divertir les premiers arrivés avec un vaste répertoire, en anglais et en français. Le groupe Tonic Band, composé de trois chanteurs, a ensuite pris la relève et a enchaîné plusieurs succès, parfois sous la forme de medley, allant de Jean Leloup à LMFAO en passant par Shakira, Katy Perry, DJ Otzi et plus. Si la plupart des festivaliers sont restés à l’écart, confortablement assis sur leur chaise de parterre, plusieurs autres de tous les âges se sont retrouvés devant la scène pour danser. Après un bref rappel de deux chansons, Tonic Band a remercié la foule pour l’accueil chaleureux des Beaucerons avant de les laisser profiter des feux d’artifice qui ont duré une dizaine de minutes.

Une formule à revisiter?  
En dépit des critiques formulées avant l’événement, la majorité des gens sur place (principalement âgés de 30 à 55 ans) souhaite conserver la formule actuelle, avec des activités l’après-midi et un spectacle le 1er juillet, mais admet que certaines modifications pourraient être apportées pour obtenir une meilleure ambiance. « Je viens chaque année depuis dix ans, et c’est la première fois qu’il y a si peu de monde, constate l’un d’entre eux. L’an dernier, à cette heure-ci, on se pilait sur les pieds. »

Les raisons expliquant la réduction achalandage varie d’un citoyen à l’autre : « Il y avait plus de monde à la Saint-Jean parce que c’était congé le lendemain », soutient un autre, alors que d’autres croient plutôt que c’était en raison de la programmation.

« Mario St-Amand, c’est un nom plus accrocheur. C’est pour ça qu’il y avait plus de monde à la Saint-Jean. Il y a déjà eu de plus gros noms le 1er juillet, comme France d’Amour », fait remarquer une citoyenne qui participe à l’événement depuis 2005.

Si une chose fait toutefois l’unanimité, c’est l’endroit actuel qui permet une bonne visibilité, suffisamment d’espaces de stationnement et une acoustique respectable. Reste à voir si la programmation pourra quant à elle être améliorée lors de la prochaine édition.