De passage en Beauce
Ça presse d’améliorer la qualité des emplois du soutien scolaire, dit le président de la FPSS-CSQ
« La pandémie a révélé au grand jour le grave problème de précarité de la grande majorité des emplois occupés par le personnel de soutien scolaire. Nous dénonçons la situation depuis dix ans, mais le gouvernement et les dirigeants des centres de services scolaires doivent agir dès la prochaine négociation pour augmenter la qualité des emplois offerts en soutien scolaire, notamment dans les établissements scolaires de la Beauce-Etchemin. »
C'est du moins le message livré par le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, qui était de passage aujourd’hui dans la région de la Beauce-Etchemin, dans le cadre d’une grande consultation menée auprès des 33 500 membres du syndicat, dont ceux du Centre de services scolaires de la Beauce-Etchemin.
Cette tournée, qui ne fait que débuter, permettra à l'organisation de connaître les priorités des demandes en vue de la prochaine ronde de négociations.
Le président Pronovost estime que l’on retrouvera certainement au cœur des revendications la demande d’horaires plus continus et réguliers de travail. « Il faut savoir que le salaire moyen d’un employé de soutien n’est que de 30 000 $ par année et que 70 % de nos membres occupent un emploi précaire. Faut-il se surprendre que, dans un tel contexte, les centres de services scolaires peinent à retenir le personnel et à attirer une relève? », questionne le leader syndical.
Pour sa part, la présidente du Syndicat du personnel de soutien scolaire de la Beauce-Etchemin (SPSS-CSQ), Annie Boily, a expliqué que ses membres ont plusieurs sujets d’insatisfaction, notamment en ce qui concerne la rémunération des ouvriers spécialisés. « On retrouve notamment parmi eux des électriciens, plombiers et menuisiers très compétents qui effectuent des tâches et travaux semblables à leurs collègues du secteur de la construction sans avoir droit au même salaire. Il est évident que cela génère un sentiment d’injustice », rapporte-t-elle.
Notons que le Syndicat du personnel de soutien scolaire (administratif, manuel, technique et paratechnique) du Centre de services scolaires de la Beauce-Etchemin représente 2 200 membres répartis en 55 municipalités et sept secteurs au sein des polyvalentes Benoît-Vachon, Veilleux, des Appalaches, des Abénaquis, Saint-François, Saint-Georges et Bélanger.
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