Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, n’est pas surpris de la décision de la Commission des débats des chefs de l’exclure des deux débats qui auront lieu en septembre.

Selon lui, elle ne fait que confirmer l’existence du cartel de l’establishment politique qui cherche à nier l’existence du PPC depuis sa fondation. Il a fait une déclaration alors qu’il faisait campagne en Beauce.

« J’ai été déçu, mais pas surpris, d’apprendre que je ne serai pas invité aux débats des chefs. Plusieurs sondages dévoilés au cours des derniers jours donnent au Parti populaire 4, 5, et même 6% dans les intentions de vote. À mon avis, ceux qui nous donnent à peine 1 ou 2% ont une méthodologie déficiente et ne reflètent pas du tout la réalité.

Je ne blâme pas la Commission, dont le critère était clair et objectif. Je blâme plutôt le cartel de l’establishment politique, qui refuse de débattre des questions cruciales que nous soulevons et fait tout pour nous marginaliser depuis la fondation du PPC.

Je blâme certains médias nationaux, qui ont travaillé il y a deux ans main dans la main avec Warren Kinsella, le salisseur professionnel payé par le Parti conservateur, pour nous dépeindre comme un parti raciste et intolérant, alors que c’est un pur mensonge. Ceux aussi qui, aujourd’hui, ne nous inclut même pas dans leur couverture quotidienne de la campagne, alors qu’ils couvrent les Verts, dont l’appui dans les sondages est au même niveau que le nôtre.

La réalité, c’est que plus les Canadiens entendent parler de nous, plus ils réalisent que nous sommes le seul parti qui offrent une vision différente de celle de tous les autres. L’appui au Parti populaire ne cesse d’augmenter pour cette raison. Mon exclusion des débats ne va pas arrêter cette vague. Elle est simplement une confirmation de l’existence du cartel de l’establishment. Je peux faire cette promesse aujourd’hui aux Canadiens : débat ou pas, vous allez continuer d’entendre parler de nous! »

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