Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Pas un super champion de l'environnement disent les porte-parole

François Legault rencontre les groupes écologistes

durée 06h00
9 décembre 2021
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

Les groupes écologistes n’ont pas obtenu de gain ou d’avancée majeure de leur premier entretien officiel avec le premier ministre François Legault mercredi en fin d’après−midi, à son bureau à Québec.

«Ce n’est pas un super champion de l’environnement qu’on avait devant nous, malgré sa reconnaissance de l’importance de la crise climatique à laquelle on fait face», a résumé Patrick Bonin, de Greenpeace, au sortir de cette rencontre à laquelle participaient aussi neuf autres représentants d’organismes environnementaux.

Ils auraient espéré des engagements plus fermes et des mesures additionnelles claires pour réduire la pollution et faire la transition vers la carboneutralité.

Les groupes écologistes réclamaient cette rencontre depuis le début du mandat caquiste en 2018, mais ce n’est que mercredi qu’elle s’est concrétisée.

«Ça nous laisse un peu sur notre faim parce qu’on a l’impression d’avoir une discussion qui aurait dû avoir lieu il y a trois ans», a laissé savoir M. Bonin, en entrevue avec La Presse Canadienne .

Tout en reconnaissant que le gouvernement a «cheminé» , le porte−parole de Greenpeace déplore que le gouvernement caquiste donne encore et toujours préséance à l’économie sur l’environnement.

Au cours de l’entretien, il a été question de politique d’aménagement du territoire, de financement et transport collectif, de la protection de la biodiversité, de la crise climatique et de l’importance d’ajouter de nouvelles mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

Et il y avait un «éléphant dans la pièce», a imagé M. Bonin: le coûteux projet de tunnel Québec−Lévis, que les groupes écologistes pourfendent.

En somme, pour clore sur une note positive, M. Bonin a affirmé que le premier ministre était «à l’écoute» et «ouvert». Il y a «clairement une volonté de collaboration», a−t−il résumé , même s’il n’y a pas eu de «coup de foudre.

À moins d’un an des élections, les écologistes espèrent ne pas avoir été convoqués par «intérêt pré−électoral», mais plutôt pour que cela se concrétise en engagements électoraux plus fermes pour affronter la crise climatique, a−t−il conclu.

Outre M. Bonin , prenaient part à cette rencontre Alain Branchaud, de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec), Alice−Anne Simard, de Nature−Québec, Christian Savard, de Vivre en Ville, Colleen Thorpe, d’Équiterre, Geneviève Paul, du Centre québécois du droit de l’environnement, Karel Ménard, du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets, Leïla Copti, de COPTICOM, Marc Bureau, du Regroupement national des conseils régionaux de l’environnement, et Sabaa Khan, de la Fondation David Suzuki.

Patrice Bergeron, La Presse Canadienne

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Un colloque international sur l’eau se tiendra en Beauce

REx-Fluvius, tel est le nom d'un nouveau colloque international, dédié à la restauration des cours d’eau, qui se tiendra les 18 et 19 novembre à La Cache à Maxime de Scott.  Cette initiative du COBARIC (organisme de bassin versant de la rivière Chaudière) réunira des  experts du Québec, de la France et de la Belgique autour de conférences, ...

Publié le 12 novembre 2025

Un nouveau lieu de retour Consignaction ouvert à Sainte-Marie

Un nouveau lieu de retour Consignaction vient tout juste d'ouvrir ses portes aux Galeries de la Chaudière à Sainte-Marie, dans le local 315. C'est dans le cadre de la modernisation et de l’élargissement du système de consigne, que l’Association québécoise de récupération des contenants de boissons (AQRCB)/Consignaction a annoncé ce nouvel ...

Publié le 11 novembre 2025

Québec doit revoir ses cibles climatiques à la hausse

Le Comité consultatif sur les changements climatiques avise le gouvernement que devant l’ampleur de la crise climatique, le Québec «ne peut pas se permettre de reculer en réaction à des circonstances conjoncturelles» et doit adopter une cible de réduction des GES de 85 % pour 2050, et de conserver, au minimum, celle de 37,5 % par rapport au niveau ...

app-store-badge google-play-badge