Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Nouvelle note de recherche de l'IRÉC

La bioséquestration peut générer des revenus en améliorant la santé des sols

durée 04h00
15 février 2022
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Salle des nouvelles

L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) a publié lundi une nouvelle note de recherche à propos de la bioséquestration du carbone dans les sols agricoles.

L’étude montre que cette voie à emprunter permettrait non seulement de lutter plus efficacement contre les changements climatiques, mais aussi qu’elle améliorerait la santé des sols cultivés au Québec tout en générant de nouveaux revenus pour les agriculteurs.

« On le sait depuis longtemps que la quantité de GES émise par un sol est un important indicateur de sa dégradation. Or, on constate que l’appauvrissement en matières organiques des terres agricoles de la vallée du Saint-Laurent se produit à un rythme inquiétant. Notre étude donne à penser qu’une part non négligeable du carbone qui disparaît de nos terres arables se retrouve dans l’atmosphère. Pour contrer ce phénomène, on peut augmenter la matière organique des sols ce qui a pour effet d’en améliorer la santé » a affirmé David Dupont, chercheur à l’IRÉC.

Les méthodes pour séquestrer les GES sont bien connues : utiliser des plantes de couverture, restituer les résidus végétaux dans les sols et favoriser l’usage des pâturages se retrouvent parmi l’arsenal des agriculteurs pour maintenir les GES dans les sols.

Enfin, le travail des chercheurs de l’IRÉC permet de mettre un prix sur le carbone qui pourrait être séquestré suivant l’augmentation de matière organique dans les sols. « Le potentiel de séquestration québécois est très intéressant. À la grandeur du territoire du Québec, une faible augmentation de la teneur en matière organique des sols permettrait de retirer 0,73 mégatonnes de GES de l’atmosphère annuellement et ainsi générer 60 M $ en crédits carbone pour les agriculteurs québécois. C’est une avenue payante pour lutter contre les changement climatique et fertile puisque la séquestration rend aussi des services écosystémiques à l’environnement et à la société » a-t-il conclu.

Initiative de l’IRÉC, cette étude est la première d’une série de deux dont la seconde portera spécifiquement sur les modèles économiques à mettre en place pour que le secteur agricole québécois bénéficie de revenus supplémentaires associés à la bioséquestration.

Fondé en 1999, l’Institut de recherche en économie contemporaine (IREC) est un organisme scientifique indépendant voué à l’enrichissement du débat public par la production de recherches rigoureuses et par la conduite d’activités d’animation et de formation favorisant le développement des compétences dans le domaine économique.

L’IREC s’intéresse à l’ensemble de l’économie et mène des travaux destinés à contribuer à la construction du bien commun. Ses approches visent à renouveler le modèle québécois par la promotion d’alternatives crédibles. Les enjeux de la transition écologique de l’économie retiennent tout particulièrement son attention.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 6 septembre 2025

Un tout nouveau sentier pédestre au Domaine Taschereau

Les gestionnaires du Domaine Taschereau – Parc nature de Sainte-Marie-de-Beauce ont officiellement inauguré, jeudi, le  tout nouveau Sentier le Boréal. Situé au nord du parc et d’une longueur de 500 mètres, le sentier traverse une forêt hybride composée de conifères et de feuillus. Il se rend jusqu’à la rivière Chassé, offrant aux marcheurs une ...

Publié le 1 septembre 2025

Possible aurores boréales dans le ciel beauceron ce soir

Le ciel de la Beauce pourrait s’illuminer de couleurs spectaculaires ce lundi soir et cette nuit alors qu’une tempête géomagnétique de force G3 (forte) pourrait rendre visibles des aurores boréales sur une grande partie du Québec. Selon les prévisions, les conditions seront favorables dans la région avec peu de nuage. Le coucher du soleil se fera ...

Publié le 1 septembre 2025

Climat: l'effondrement de l'AMOC inquiète les scientifiques

Des réductions rapides des émissions de gaz à effet de serre s'imposent pour éviter l’effondrement de l’AMOC, un important système de courants océaniques, selon une nouvelle étude scientifique. L’effondrement de l’AMOC constituerait une catastrophe, dont on peine à mesurer les impacts, et l’étude publiée dans l’Environmental Research Letters ...

app-store-badge google-play-badge