Interdire les pesticides et engrais
Lutter contre les cyanobactéries au Grand lac Saint-François
L’Association pour la protection du Grand lac Saint-François (GLSF) a proposé d’interdire l’épandage d’engrais et de pesticides sur les terrains riverains, en collaboration avec les municipalités.
Avec cette action, l’Association souhaite lutter efficacement contre un danger invisible: les cyanobactéries. En effet, ces dernières sont présentes dans les lacs et rivières sous forme microscopiques. Lorsque ces bactéries se multiplient trop, elles forment des fleurs d’eau bleu et vert visibles à l’oeil.
Les cyanobactéries peuvent occasionner des problèmes pour la santé avec des symptômes de vomissement, fièvre, irritation des yeux et des oreilles ou encore des maux de gorge, troubles visuels et autres.
Selon le président de l’Association, Michel Fournier, les coupables sont déjà connus. « La prolifération des cyanobactéries est due à l’apport de phosphore provenant des eaux usées domestiques, de pisciculture ou de certaines industries par des eaux peu ou pas traitées. Des eaux de ruissellement et de drainage qui s’écoulent des zones déboisées, des champs cultivés, de terrains de golf et des terrains enrichis d’engrais », a détaillé le communiqué de l’Association.
« Vous comprendrez que les riverains du GLSF font partie du problème, mais aussi d’une partie de la solution », a insisté Michel Fournier. Le but est donc de proposer au Comité de coopération intermunicipal en environnement regroupant les 5 municipalités du GLSF, une harmonisation de la réglementation sur l’interdiction des engrais et pesticides sur les terrains des résidences.
À ce jour, les municipalités d’Adstock et de Saint-Joseph-de-Coleraine sont déjà dotées d’un règlement visant à protéger le lac des cyanobactéries.
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