Un projet innovant
Des fermes de Chaudière-Appalaches mieux outillées face aux changements climatiques
Treize fermes de la région Chaudière-Appalaches ont participé à un projet innovant pour s’adapter aux impacts des changements climatiques et améliorer leur bilan carbone.
Portée par la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, cette initiative vient de prendre fin et laisse entrevoir des retombées concrètes pour l’agriculture régionale.
Le projet, intitulé Adaptation des entreprises agricoles de la Chaudière-Appalaches aux changements climatiques et de soutien dans le processus de crédit carbone, visait à renforcer la résilience des exploitations agricoles, à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et à favoriser la séquestration du carbone.
Les entreprises participantes, issues de productions variées (laitière, porcine, bovine, avicole et grandes cultures), ont été accompagnées par des conseillers en agroenvironnement dans une série de diagnostics. Ceux-ci ont permis, d’évaluer les menaces climatiques propres à chaque ferme, de dresser un bilan carbone incluant les émissions de GES et la séquestration dans les sols et les haies agroforestières, et enfin d’élaborer un plan d’action adapté visant à améliorer la résilience climatique et environnementale.
Une attention particulière a également été portée à l’information sur les possibilités d’intégration au marché du carbone.
Des retombées concrètes pour la région
Le projet, soutenu financièrement par le MAPAQ, a été mené en collaboration avec la Coopérative FERTIOR, le Centre d’enseignement et de recherche en foresterie (CERFO), ainsi que le Conseil pour le développement de l’agriculture du Québec (CDAQ).
Une technote regroupant les résultats des 13 fermes a été publiée le 17 mars, servant de référence pour d’autres exploitations souhaitant s’engager dans une transition climatique durable.
Ce projet se veut un modèle régional d’adaptation en agriculture et de sensibilisation à la compensation carbone, dans un contexte où les changements climatiques affectent de plus en plus les pratiques agricoles.
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