Un arrêt à Saint-Georges par les policiers de la SPVM pour la protection des enfants
Dix policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) participent au Tour cycliste «Protégeons nos enfants et conservons la magie» du 10 au 16 août. Le trajet de 1140 kilomètres de Montréal à Gaspé sert de levée de fonds au profit du Réseau Enfants Retour et de la Fondation Marie-Vincent, deux organismes voués à la protection et au mieux-être des enfants. Les cyclistes ont fait un arrêt vendredi à la pharmacie Proxim de Saint-Georges afin d’amasser des fonds et de faire connaître leur cause. Ils étaient en compagnie de la porte-parole de l’événement, la jeune chanteuse Marie-Pier Perreault.
Quelques personnes se sont déplacées afin d’accueillir les cyclistes dévoués et participer à la clinique d’identification mise en place par les deux organismes. Cette activité a permis aux parents présents de remplir une fiche d’identité avec leurs enfants. «Ce carnet vise à faciliter les recherches policières dans le cas malheureux où un enfant serait victime d’enlèvement et sert à sensibiliser les familles à la sécurité», expliquait l’agente de prévention du Réseau Enfants Retour, Mélanie Parent.
C’est la dixième édition de ce tour cycliste mené par des policiers du SPVM qui, les neuf premières années, ont recueilli près de 1 million de dollars. Les fonds, habituellement destinés à la Fondation Charles Bruneau, seront versés pour la première fois à Réseau Enfants Retour et à la Fondation Marie-Vincent. Le policier du SPVM Mario Lambert, l’un des initiateurs du projet, raconte qu’il a eu l’idée d’allier sa passion pour le cyclisme à une bonne cause, celle des enfants.
Les autorités policières du pays ont dénombré 66 548 jeunes canadiens portés disparus en 2005. De ce nombre, 7 866 provenaient du Québec. Pour la province, le réseau note une légère diminution de 342 rapports de disparitions en comparaison à l’année 2004. Des 7 866 cas répertoriés 5 773 étaient des fugues. Les autres disparitions sont liées à des enlèvements perpétrés par des parents ou des étrangers.
Les six jours de randonnée sont ponctués d’arrêts dans différentes villes. C’est un moyen efficace de faire connaître ces deux organismes, peu connus hors des limites de la région métropolitaine, selon le policier Mario Lambert. Le Réseau Enfants Retour donne des ateliers dans les écoles primaires du pays sur la prévention des enlèvements. L’organisation aide également les familles à diffuser les cas de disparitions à travers leur réseau de contact. La Fondation Marie-Vincent distribue ses fonds à plusieurs organisations visant le mieux-être des enfants de moins de 12 ans qui sont victimes de violence. Un centre d’expertise en agression sexuelle a également été créé l’an dernier afin d’éviter aux enfants d’être déplacés d’un service professionnel à un autre. «Ce sont les médecins, les policiers et les psychologues qui se déplacent au centre, ce qui est beaucoup plus facile pour les enfants» explique la coordonnatrice de la fondation, Éliane Francoeur.
Les cyclistes poursuivent leur route. Ils s’arrêteront à Québec, à Rivière-du-Loup, à Rimouski, à Ste-Anne-des-Monts pour terminer leur épuisant périple mercredi à Gaspé. Pour faire un don ou plus avoir plus d’information rendez-vous sur leur site Internet au http://www.missingchildren.ca.
Par Julie Beaudoin
EnBeauce.com
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