Cette opération avait pour objectif de sensibiliser et conscientiser les conducteurs aux dangers liés à la vitesse au volant
La SQ dresse le bilan de l’opération nationale concertée « Vitesse »

Par Salle des nouvelles
Les services de police du Québec, en collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), se sont unis afin de sensibiliser et conscientiser les conducteurs aux dangers liés à la vitesse au volant. Ces actions ont été réalisées dans le cadre de l’opération nationale concertée Vitesse qui s’est déroulée du 7 au 13 juin.
Malgré la présence policière, les sanctions plus sévères, les radars photo et les campagnes de sensibilisation, les services policiers ont réalisé plus de 7 000 opérations et délivré plus de 12 700 constats d’infraction pour vitesse au volant dont plus d’une cinquantaine de constats pour grands excès de vitesse.
Pour la région de la Capitale-Nationale-Chaudière-Appalaches, 29 collisions avec blessés sont survenues durant cette période, alors qu’il n’y a eu aucune collision mortelle.
De plus, 1148 constats d’infraction ont été émis, dont 744 pour excès de vitesse, 26 pour le non-port de la ceinture de sécurité, 10 pour usage du cellulaire au volant et 368 pour diverses infractions. Lors des opérations, les policiers ont procédé à l’arrestation de 21 conducteurs pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool ou la drogue.
Rappelons que la vitesse est un enjeu bien présent. En effet, toujours du 7 au 13 juin, il y a eu plus de 30 700 déclenchements de photo-radar pour une infraction liée à la vitesse, dont plus de 19 600 durant la fin de semaine du Grand Prix.
Messages de prévention diffusés
En plus des nombreuses interventions, les organisations policières ont diffusés des messages de prévention sur les médias sociaux avec comme thématique Aucune excuse ne tient la route. Ralentissez! Cet axe visait à rappeler aux citoyens qu’il n’y a aucune excuse pour rouler plus vite que la limite de vitesse permise.
Le non-respect de la signalisation et de la vitesse permise est un choix fait par le conducteur. Ce dernier contrôle la vitesse de son véhicule et il doit en assumer la responsabilité. Quand la vitesse augmente, le risque d’avoir une collision et sa gravité augmentent aussi. Ce choix peut avoir des conséquences irréversibles.
La sécurité routière, c’est l’affaire de tous
La clé du succès réside dans la poursuite des interventions policières, conjuguées à une conduite plus responsable de la part des usagers de la route, permettant de réduire le nombre de collisions, de blessures et de décès. Ce travail doit être réalisé avec la collaboration des usagers de la route. La cause première des collisions demeure la personne derrière le volant. Les conducteurs doivent adopter des comportements responsables permettant ainsi de rendre les routes du Québec plus sécuritaires.
Tous unis contre la vitesse au volant
L’opération nationale concertée Vitesse est organisée dans le cadre d’un partenariat entre l’Association des directeurs de police du Québec, les organisations policières et la SAAQ.
1 commentaires
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.
Ce n'est pas la vitesse qui tue mais le comportement humain qui est idiot.
Que ce soit dans la conception des autoroutes, Que ce soit par la non adaptation aux conditions climatiques ETC.
Aux États-Unis, on roule à 80 mile par heure sans problème.
Au Nouveau Brunswick la limite est à 110 km/h sur l'autoroute.
Et en France la limite est de 130 km/h ou encore en Allemagne sur certaines portion d'autoroute il n'y a pas de limite de vitesse et c'est à la discrétion du conducteur.
Est-ce qu'il y a vraiment plus d'accident que dans la belle Province en comparaison avec le Nouveau Brunswick ou les États-Unis? Ils sont où les faits?
Je suis vraiment pas certain que le contrôle excessif de la vitesse est une solution
Un payeur de taxes