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Jordan et Kelly-Ann compétitionnent toutes les fins de semaine

Les Veilleux: une famille équestre depuis toujours

durée 18h00
24 mai 2023
Sylvio Morin
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par Sylvio Morin, Chef des nouvelles

Lorsqu'il a gagné récemment à Bécancour sa toute première course de barils, Jordan Veilleux a presque oublié tous les efforts investis depuis des années en entraînement pour pratiquer ce qui pour lui, est bien plus qu'un loisir mais littéralement un mode de vie.

Le frêle jeune adolescent de 12 ans devient tout puissant lorsqu'il galope à fond sur le dos d'Isa Jazz Jal, son Quarter Horse de 11 ans. Qu'est-ce qui l'excite le plus dans ce type de compétition? « La vitesse », répond-t-il simplement avec un pétillement dans les yeux.

Tous les jours, après l'école, il rentre au ranch familial de La Guadeloupe pour «faire du cardio», avec des séquences de trot et de galop, monté sur son cheval. Du cardio qui est autant pour le cavalier que l'animal. « Lorsqu'on est enfourché sur le cheval qui avance, il faut constamment se mettre en suspension au dessus de la selle pour ne pas encaisser le choc du mouvement. Ça exige beaucoup d'efforts des cuisses et des mollets », explique le père Martin, qui ne fait pas de compétition mais qui élève des chevaux de trait de race Clydesdale depuis presque 40 ans. En plus de faire rouler son entreprise de plomberie. « Les journées sont remplies! », s'exclame le paternel qui peut compter sur sa conjointe, Sabrina Labrecque, pour faire rouler la ferme chevaline qui comprend presque 40 bêtes.

L'amour des chevaux, c'est de famille, signale Martin. En effet, son arrière grand-père, Rosario Bolduc, était forgeron à La Guadeloupe. La tradition s'est transmise de générations en générations.

Pour en revenir à la compétition, les courses de barils sont spectaculaires mais requièrent une maîtrise extraordinaire entre la vitesse et le freinage, alors que le but est de contourner les trois barils installés dans le ring le plus rapidement possible sans les toucher ou les faire tomber. Ainsi, le cavalier doit pousser sa monture à fond entre deux barils pour ensuite presqu'arrêter à l'approche du contenant et faire pivoter l'animal pour contourner l'obstacle.

Jordan n'est pas le seul à s'astreindre à cette discipline, quasi spartiate, car sa soeur Kelly-Ann, 10 ans, le suit exactement dans la même voie de compétition alors qu'elle monte également un Quarter Horse, prénommé Choose's Romance. On sent chez la jeune fille une détermination à tout crin. Elle a remporté, elle aussi récemment, une toute première bourse en compétition.

Un calendrier de courses qui vient de commencer et qui s'étendra jusqu'en octobre prochain à raison d'une à deux compétitions toutes les fins de semaine. « Le week-end dernier, on était à Sorel-Tracy. Samedi, on course à Saint-Agapit et dimanche, on sera à Thetford », de dire Martin Veilleux qui trimbale avec amour sa petite famille dans ce circuit bien particulier du monde des chevaux.

P.S. — Jordan a un frère jumeau, Dylan, qui lui a choisi les montures... à essence! Comme quoi, ça prend toujours une exception pour confirmer la règle.

 

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