Entrevue vidéo
22 raisons d’aimer le rugby: Sabrina Poulin raconte sa passion
Après avoir fait de nombreux sports durant sa jeunesse, c’est finalement le rugby qui a séduit Sabrina Poulin qui mène désormais une carrière riche de succès.
« J'ai toujours été quelqu'un d'assez intense dans les sports. J'ai fait beaucoup de sport quand j'ai commencé au secondaire. J'ai fait du football contact, du soccer, de l'athlétisme, du volleyball, mais on dirait que le rugby, c'est venu chercher des qualités que j'avais un peu dans mon intensité. Puis j'ai découvert que j'aimais beaucoup l'intensité du placage et que je courais vite, donc ce sont des attributs parfaits pour ce sport-là », a confié l’athlète native de Saint-Georges.
Aujourd’hui, elle est fière de son parcours qui l’a mené jusqu’à la scène internationale. « Cette année, j'ai eu une belle saison, trois médailles (en Championnat du monde) avec l'équipe à sept. Aux olympiques, j'étais réserviste et l'équipe a gagné une médaille d'argent. Donc oui, je viens de Saint-Georges et je suis très fier de représenter mon patelin et de représenter le Québec à chaque fois sur la scène internationale. »
Son objectif est donc de partager cette passion avec les petites filles pour les encourager à poursuivre leur rêve. D’autant plus qu’elle considère qu’il est bien plus facile aujourd’hui de pratiquer le rugby féminin qu’à son adolescence. En effet, lorsque Sabrina était jeune, elle a dû déménager pour pouvoir poursuivre son sport tandis qu’aujourd’hui les filles peuvent faire partie de l’équipe du Cégep Beauce-Appalaches et poursuivre dans les Lumberjacks de Saint-Georges par exemple.
Une athlète complète
Que ce soit en équipe de sept ou en équipe de quinze, tout plaît à cette sportive. « Mon numéro c'est le 22 parce que c'est 15 + 7. J'aime vraiment les qualités à 15. Il y a des choses à sept que j'aime qu’il n’y a pas dans les deux sports. Donc moi je suis vraiment une amoureuse du rugby. »
D’ailleurs, pour enrichir son jeu, elle s’est rendue en Angleterre l’hiver dernier. « C’était un travail à temps plein avec des coachs et des infrastructures de qualité. C’est ce à quoi je m’attendais et c’est ça que je voulais pour pouvoir continuer un peu à développer mon jeu », a-t-elle raconté avec enthousiasme. Durant plusieurs mois, Sabrina a pu se perfectionner aux côtés de très bonnes joueuses provenant de l'international; des canadiennes, des américaines, des irlandaises, des filles de Nouvelle-Zélande, etc.
Continuer aussi longtemps que possible
Sabrina est optimiste pour l’avenir de son sport dans la province. « C'est sûr que les saisons au Québec sont très courtes, très intenses, mais les filles continuent à jouer à l’université et au collégial. Je pense que la qualité de joueuse est là. Maintenant, il faut des entraîneurs autour, mais je pense qu'on a aussi de bons entraîneurs au Québec. On les a vus, ils entraînent les équipes nationales maintenant! Donc je pense vraiment qu'on a une bonne base pour essayer de développer nos athlètes au Québec. »
Pour ce qui est de son avenir à elle, la Beauceronne vise une deuxième participation à la Coupe du monde qui aura lieu à la fin de l’été. Elle sera aussi de la partie lors d’un match de rugby international qui se tiendra le 1er août à Ottawa, dans le public ou sur la pelouse, elle sera là.
Découvrez le parcours de Sabrina Poulin dans l’entrevue vidéo complète ci-dessus.
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